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Voitures électriques : bilan en demi-teinte

Une augmentation de 64 % des ventes des autos électriques en 2015, ça fait son effet ! Mais ce beau pourcentage n’est qu’une illusion, 17 256 voitures électriques vendues l’an dernier en France ce n’est même pas 1 % du marché automobile. Pour quelles raisons l’automobile électrique a-t-elle  autant de mal à se démocratiser ? Combien d’automobiles électriques dans le monde en 2020 ? Lassés du peu de ventes, les constructeurs vont-il arrêter de produire de "l’électrique" ?  Nous répondons à toutes ces questions et nous faisons également un point sur les modèles hybrides rechargeables, qui réalisent une belle percée partout dans le monde.     

Voitures électriques : bilan en demi-teinte

Certains voyaient l’automobile électrique conquérir le monde. Pour eux,  les prévisions sont à la baisse. Ainsi, le cabinet de consultants PwC prédit un petit 1 % du marché en 2020, tandis que les experts du Jota, plus optimistes annoncent 5,5 millions de véhicules en 2025 (mais dans ce pourcentage, presque deux tiers seront des hybrides rechargeables) sur un total de plus de 100 millions de véhicules. 1, 2 ou 3 % en 2020, 5 % en 2025. On est loin des 10 % annoncés par certains, et cela ne risque pas de changer, surtout si le prix du pétrole reste bon marché.

Ce peu d’intérêt des automobilistes pour les véhicules électriques peut s’expliquer de différentes façons : prix d’achat relativement élevé malgré les aides gouvernementales, autonomie limitée, recharges longues, nombreuses inconnues quant à la fiabilité des batteries… Mais il ne doit pas nous surprendre. Car de nombreuses études ont déjà indiqué que la voiture électrique aurait beaucoup de mal à décoller. Ainsi en 2008, le rapport de la mission présidée par Jean Syrota indiquait qu’en Europe, le taux de pénétration des autos électriques ne dépasserait les 2 % en 2020. Ce rapport réactualisé en 2011 confirmait ce chiffre.

 

Voitures électriques : bilan en demi-teinte

Malgré tout, l’électrique se renforce

Tout n’est pas forcément gris pour les spécialistes de la voiture électrique. Car entre le début des années 2000 et aujourd’hui, l’essor de l’électrique a bien eu lieu. Des autos électriques, il y en a aujourd’hui partout. Les Renault Zoe, Nissan Leaf, des Tesla, BMW i3 animent le marché automobile mondial. Seulement, les niveaux de vente ne sont pas aussi élevés que prévu. Au lieu des 1 500 000 exemplaires 100 % électriques que l’Alliance (Nissan/Renault) comptait écouler jusqu’en 2016, le couple franco-japonais n’est parvenu qu’à 400 000 exemplaires. Ce n’est pas faute d’avoir fait de la publicité sur leurs véhicules, de les proposer à un tarif relativement attractif. Surtout dans l’Hexagone où les voitures à batteries bénéficient d’une belle aide de la part de l’état. Sous la forme d’un bonus de 6300 € à retrancher du prix d’achat (dans la limite de 27% du coût d’acquisition). Ce bonus peut même atteindre les 10 000 € si l’on met dans le même temps un vieux véhicule Diesel (mise en circulation avant janvier 2006) à la casse.

 

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Voitures électriques : bilan en demi-teinte

La mobilité électrique a un avenir

Avec des ventes qui stagnent à bas niveau, la voiture électrique est-elle condamnée pour autant ? Pas si sûr, tout d’abord parce que les constructeurs ont besoin de "l’électrique", pour respecter  un certain niveau d’émission de CO2 de leur production globale. Ainsi à côté de voitures thermiques qui rejettent plus de 150 g/km, la présence d’électriques qui rejettent 0 g/km permet de baisser la moyenne et de passer les normes. Et puis, les gouvernements en place cultivent leur ‘‘fibre écologique’’ en augmentant le nombre de bornes de recharge, en multipliant les incitations fiscales pour que les automobilistes optent pour l’électrique, obligeant les administrations à s’équiper en voitures électriques… Des efforts importants auxquels les constructeurs ne sont pas insensibles. Enfin, nous ne sommes pas au bout des progrès dans le domaine des autos "zéro émission",  les prix peuvent baisser, les performances en matière d’autonomie augmenter (on parle de batteries révolutionnaires lithium-air pour 2025/2030)… De quoi rendre les autos électriques plus attirantes et pour qu’elles deviennent enfin une vraie alternative à la voiture thermique. Mais en ce qui concerne notre futur proche, la vraie révolution électrique pourrait finalement concerner les hybrides rechargeables. Capables d’effectuer des centaines de kilomètres si le besoin s’en fait sentir, ces véhicules disposent d’une petite autonomie électrique leur permettant des déplacements urbains sans trop de problèmes. Si leur tarif venait à baisser, ces autos pourraient bien "faire un malheur".

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