Volvo S90 : la classe - En direct du salon de Genève 2016

Volvo a prévenu : à l’horizon 2020, le but est que personne ne puisse être gravement blessé ou trouve la mort à bord de l’une de ses voitures. A cette fin, le constructeur a décidé de mettre le paquet en termes de systèmes d’aide à la conduite. Exemple parmi d’autres sur la nouvelle S90, un système de détection des animaux de grande taille, capable de déclencher seul le freinage si le conducteur tarde à réagir.

La nouvelle S90 se dote ainsi de systèmes de conduite semi-autonome dernier cri, qui lui permettent par exemple de rouler « seule » sur autoroute en suivant le marquage au sol et en respectant les distances de sécurité, sans intervention de la personne derrière le volant. Une première étape avant la mise au point de véhicules réellement autonomes.

Ainsi dotée, la suédoise (ou plutôt sino-suédoise, désormais) assure des prestations comparables à celles de la concurrence allemande. Et confirme ces bonnes dispositions en se dotant du bloc T8 hybride rechargeable (410 ch, autonomie allant jusqu’à 50 km en mode électrique…) déjà vu sur le XC90.  Une offre rare sur le marché, excellente pour l’image…et très utile pour vendre les blocs diesel 150 et 190 ch qui intéresseront une grande partie de la clientèle, laquelle sera invitée à débourser de 41 700 à 71 570 € pour acquérir la belle.

L’instant Caradisiac

La S90 s’est vue décerner mardi le prix du plus beau design pour une voiture de production organisé à l’initiative de la revue Car Design news, à l’issue du vote de 18 designers du monde entier, qui peuvent aussi bien travailler pour Bentley, Daimler, McLaren ou Ferrari. Quand la concurrence commence à reconnaître vos mérites, c’est plutôt bon signe.