L'émission anglaise Top Gear est si célèbre que sa renommée dépasse les contours de l'île. Une version US est dans les cartons et les épisodes s'échangent plus que jamais sur internet. Et pourtant, c'est une belle histoire qui pourrait bien s'arrêter, du moins dans la forme que l'on connaît. Le problème, c'est que Top Gear utilise comme une ancienne base aérienne, celle de Dunsfold Park, et que les riverains se plaignent des nuisances. Les drifts à n'en plus finir, les V10 de M5 à 8000 tr/min, les hotlaps du Stig, ça fait du bruit et... ça gène les habitants de Dunsfold, la bourgade voisine. D'autant plus que l'émission, qui en est à sa huitième saison, organise ses petites courses privées sans l'autorisation des autorités locales puisque ladite autorisation s'est terminée le 30 avril dernier et qu'elle était accompagnée de clauses sensées réguler le bruit. Mr Clarkson n'en a eu que faire. Il faut dire que le personnage, provocateur, n'a pas vraiment la fibre écologique : lors de l'instauration des étiquettes énergétiques pour les voitures (les mêmes que sur les machines à laver), il a affirmé que c'était très pratique : pour trouver une voiture performante, il suffisait de se diriger vers les étiquettes rouges (correspondant aux voitures qui polluent le plus).

Mais moi je ne veux pas voir cette émission s'arréter ! C'est un véritable rayon de soleil dans les émissions automobiles ! Jeremy, Richard, si vous êtes à la recherche d'une terre d'accueil, je me permets de vous proposer la France. À condition que l'émission soit diffusée sur nos écrans, of course.

Source: Telegraph UK