Le gouvernement est actuellement en train de discuter avec les banques pour mettre en place le "permis à un euro". "Nous avons eu un retour favorable des grands réseaux bancaires", a assuré Yves Le Breton, sous-directeur de l'éducation routière au ministère des Transports. "Nous allons demander de la souplesse aux banquiers qui ne sont pas des philanthropes et auront tendance naturellement à accorder des prêts aux candidats les plus solvables", a-t-il ajouté. "Comme c'est un prêt sans conditions de ressources, le fils d'un notable ou d'un banquier y aura autant droit que celui qui n'a pas de boulot et dont le père est RMIste". Pour mieux contrôler l'utilisation des fonds, les prêts seront probablement versés directement aux écoles de conduite. Le permis à 1 € par jour vise à faciliter l'accès des jeunes à la conduite et à réduire le nombre des conducteurs sans permis. L'Etat doit prendre en charge les frais financiers de ce prêt à taux zéro, dans une fourchette de 800 à 1200 euros.