En bref

3 cylindres 1,0 l de 75 ch

Quatre niveaux de finition

À partir de 9 990 €

Présentée en mars dernier au Salon de Genève après que vous ayez pu la découvrir sur Caradisiac en exclusivité un mois plus tard, la Karl (3,67 m) trouve sa place dans la gamme Opel juste en dessous de la Corsa (4,02 m) et au côté de l'Adam (3,70 m) et vient remplacer l'Agila, même si cette dernière tombe plutôt dans la catégorie « microspace ». Deux citadines donc, mais avec chacune une personnalité, un placement et une clientèle bien ciblée : à l'Adam l'image chic et sport ainsi que la personnalisation, à la Karl le pragmatisme et la simplicité. Une simplicité qui commence déjà par sa ligne, plutôt sage et passe-partout, rappelant beaucoup l'Agila, et sa fiche technique puisqu'elle n'est proposée pour le moment qu'avec une seule carrosserie 5 portes, un seul moteur et une seule transmission. Mais elle se rattrape avec plusieurs niveaux de finition allant de spartiate à très complet.

Essai vidéo - Opel Karl : la surprenante

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Sous le capot, on ne trouve donc qu'un inédit 3 cylindres essence Ecotec de 999 cm3 entièrement en aluminium que l'on a déjà pu découvrir dans une version turbocompressée et à injection directe dans l'Adam. Il développe ici 75 ch à 6 500 tr/min et 96 Nm à 4 500 tr/min, et sa consommation annoncée de 4,5 l/100 km lui vaut des émissions de CO2 de 104 g/km la plaçant en zone neutre. Niveau performances face aux concurrentes de puissance similaire, la Karl se place parmi les meilleures de sa catégorie avec un 0 à 100 km/h annoncé en 13,9 s, non pas grâce à son poids qui, allant de 938 à 1 034 kg selon le niveau de finition, la positionne plutôt dans la moyenne, mais grâce aux cinq rapports courts de sa boîte de vitesses mécanique.

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L'habitacle est surprenant. Les plus populaires des dernières citadines du marché que sont la Renault Twingo et les triplettes PSA/Toyota nous ont habitués à des intérieurs multicolores et torturés, mais la Karl fait ici dans la sobriété et le fonctionnel, quitte à tomber dans l'austérité. L'ergonomie et la finition sont en tout cas très bonnes pour la catégorie, même si l'on peut s'étonner du choix de certains matériaux, comme ce plastique noir brillant sur le dessus de la planche de bord qui reflète exagérément la lumière du soleil. À l'avant, même les plus grands gabarits arriveront à se concocter une position de conduite satisfaisante, faisant presque penser que l'on est dans une voiture de la catégorie supérieure, mais s'ils prennent trop leurs aises, cela sera aux dépens des passagers arrière dont les jambes seront vite à l'étroit. Pas de problème au niveau de la tête par contre, et il est à noter que, à partir de la troisième finition (Cosmo), la Karl fait partie des rares, avec la Hyundai i10 et de la Kia Picanto, à offrir trois places sur sa banquette arrière, même si vous n'y placerez jamais plus de deux adultes confortablement. Enfin, non seulement les vitres arrière ne sont pas sur compas, mais elles peuvent descendre quasiment jusqu'en bas.


Essai vidéo - Opel Karl : la surprenante
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Terminons ce tour du propriétaire par le coffre qui démarre à 190 dm3 avec la roue de secours et 215 dm3 sans, et qui monte jusqu'à 1 000 dm3 une fois la banquette repliée, des valeurs respectables pour une citadine. Mais on ne peut que remarquer ce seuil de chargement élevé.