Pour « animer », ce monospace Dodge propose, en France, une seule et unique motorisation. Un 2.0 CRD de 140 ch, qui n’est autre que le 2.0 VAG (Volkswagen). Ses quelques qualités dynamiques sont malheureusement freinées par la nouvelle boite robotisée DCT à double embrayage. Le moteur a l’air de souffrir à chaque passage, s’essouffle, pousse des cris plaintifs dans les tours et nous supplie de privilégier le mode manuel au mode auto pour les changements. En plus d’à-coups notables cette boite DCT entache l’agrément par un étagement mal pensé, un patinage excessif et une soif incontrôlée du CRD (11 litres/100km). La boite manuelle à 6 rapports est à recommander sans aucune hésitation.
Selon Dodge, les sensations à bord du Journey seraient proches d’une berline. Il est vrai que sur le thème du confort le monospace américain se positionne plutôt bien avec un amortissement souple et une filtration de qualité. En revanche pour le dynamisme, il faudra repasser. Loin, très loin des stars françaises en terme de comportement, le nouveau Bélier du troupeau se révèle pataud et maladroit sur routes sinueuses. Des sensations aseptisées, une trop grande souplesse au niveau des suspensions pour tenir loin le bitume et un poids (trop ?) important à emmener. Ce n’est certes pas sa vocation mais à côté un Renault Espace fait figure de Formule 1. Le Journey est en revanche un modèle idéal pour tailler la route des vacances compte tenu de son niveau de confort et de sa bonne insonorisation.
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