Au lancement du modèle, la C4 est disponible avec 5 motorisations à essence et trois Diesel. Petite revue d’effectif sur celles que nous n’avons pas essayées au début de cet article. Exit le 1.4i de 75 ch de la Xsara pour laisser place à son évolution 16 soupapes à calage variable en continu de la distribution qui affiche 90 chevaux DIN (65 kW) et répond aux futures normes Euro IV. Ses 133 Nm au paisible régime de 3250 tr/min ne devrait pas être de trop, car d’une génération à l’autre, la moyenne de Citroën a pris 110 kg d’embonpoint selon nous (une trentaine annoncée par le service de presse du constructeur).

Le 1.6 16 V110 ch disponible en bvm5 ou avec l’excellente bva4 et le 2.0 16V 138 ch bvm5 nous reviennent inchangés par rapport à la Xsara, le 1.6 étant apparu au restylage du modèle de l’automne 2000.

Essai - Citroën C4 : une moyenne au dessus du lot

Découvert récemment sur la C5 restylée, le 2.0 16V 143 ch est une évolution du 138 ch. Grâce à son calage variable en continu à l’admission, il offre non seulement un gain de 5 chevaux mais aussi 10 Nm supplémentaire à un régime légèrement inférieur (4000 tours), tout en respectant déjà les futures normes de dépollution. Pour l’instant, ce nouveau moteur n’est disponible qu’associé à une boîte automatique à quatre rapports, uniquement sur la berline 5 portes en finition Exclusive. C’est la contre partie de la motorisation 2.0 180 ch, exclusivement disponible en Coupé VTS.

En Diesel, la C4 reçoit comme motorisation de base le récent 1.6 HDi 92 chevaux. Débarrassé du refroidisseur d’air de charge, il affiche un moins bon rendement que le 110 ch, et au moins sur le papier une consommation équivalente. Dépourvu également de filtre à particules, son seul avantage semble tenir dans un prix nettement inférieur au 110 ch. 1 850 € qui feront effectivement hésiter malgré un couple réduit à 215 Nm (240 à 260 Nm pour le HDi 110).