V70 TDi Pack Luxe fin millésime 1997 - Cote Caradisiac : 11 500 €.
V70 TDi Pack Luxe 1998 - Cote Caradisiac : 13 500 €.
V70 2.4 170 ch GPL auto. Pack Luxe break 1998 - Cote Caradisiac : 16 150 €.
L’ancien break V70, né 850 il y a déjà huit ans, se distingue par sa ligne longiligne et ses angles bien marqués. De l’avis général, son esthétique tranchée résiste incroyablement bien aux outrages du temps. En raison de son plancher de coffre haut, qui dissimule d’appréciables rangements dans son double-fond, le volume du coffre apparaît un peu décevant bien que sans recoin inexploitable. Cache-bagages en place, la faible hauteur disponible ne permet pas de caser des valises à la verticale. Ceci noté, des détails bien pensés comme la banquette fractionnable 1/3-2/3 avec les appuis-tête qui s’éclipsent automatiquement quand on rabat les dossiers dénotent un réel sens pratique. Et enfin, le volume disponible en 2 places en chargeant jusqu’au pavillon dépasse d’une centaine de litres celui procuré par des breaks plus longs tels que le BMW Série 5 ou le Saab Estate.
A côté des 2.5 10 ou 20 soupapes à essence ou GPL particulièrement agréables (sans faire preuve d’une sobriété exemplaire), le 2.5 TDi d’origine Audi a sa carte à jouer. Egalement à 5 cylindres, il distille une sonorité presque sportive et offre un agrément encore appréciable aujourd’hui. Il est certes un peu dépassé côté bruit à froid et vibrations, mais son injection directe lui permet de revendiquer une sobriété toujours actuelle.
Bonne fiabilité sur toutes les mécaniques après 1996. Pour le TDi, vérifier le joint de culasse sur modèle antérieur à 1998 avant achat. Le break Volvo allie un joli lot de qualités objectives à une image de marque proche des modèles allemands huppés. Sa surcote est moins marquée. Les millésimes récents 1999 et début 2000 présentent peu d’intérêt, au contraire des modèles restylés de la fin 97 et 98. Avant, l’ambiance intérieure triste et le tableau de bord massif de la 850 peuvent déplaire, sans que la décote soit vraiment sensible par rapport à la V70.
Il ne faut pas confondre, bien sûr, avec la nouvelle V70 dérivée de la berline S80 apparue au printemps 2000, plus courte que l’ancienne d’un centimètre, mais un peu plus large et plus haute d’où un volume de coffre en progrès (485 et 1641 litres) et toujours équipée à ses débuts du diesel d’origine Audi 140 ch (appellation 2.5D). Ce nouveau modèle devient vraiment intéressant en diesel avec la commercialisation de l’excellent moteur Volvo D5 163 ch à l’été 2001, encore rare et très cher en occasion (à la fiabilité encore inconnue).
Caractéristiques
V70 TDi break à moteur 2461 cm3, 140 ch à 4000 tr/mn, 290 Nm à 1900 tr/mn ; boîte manuelle 5 ou 4 vitesses automatique ; performances (bvm) : 204 km/h, 400 m DA en 17,2 secondes ; trois degrés d’équipement base, Pack Luxe et Summum en V70 (quatre en 850 : GLE, GLT, Gentleman et Summum) ; direction à assistance constante. Consommation selon normes (urbaine/route/mixte) en litres aux 100 km : 7,4/4,5/5,6 ; moyenne réelle estimée : 7,8 l/100 km.
Volvo V70 en bref :
5 portes, 5 places (ou 7 places en option) ; transmission aux roues avant (et intégrale AWD en 1997 et XC Cross Country AWD à partir du printemps 1998 avec 2.5 turbo 193 ch) ; longueur 4,72 m, coffre de 420 à 1 580 litres. Commercialisée fin 1993 sous l’appellation 850 break, devenue V70 en mars 1997 lors du restylage de la mi-carrière. Motorisation 2.5 TDi 140 ch apparue en décembre 1995. Modèle remplacé en mars 2000.
Qualités :
comportement sain et assez plaisant, performances/consommation du TDi, volume du coffre correct au vu de l’encombrement, bonnes motorisations en essence, transmission automatique satisfaisante, diamètre de braquage (pour une traction).
Défauts :
moteur TDi bruyant à froid et quelques vibrations, présentation intérieure datée sur break 850 (jusqu’au printemps 1997), commande de boîte et d’embrayage pas très agréables, suspensions légèrement trépidantes à vide.
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