Hyundai Kona 2 : crise de croissance - Vidéo en direct du salon de Lyon 2023
Manuel Cailliot , mis à jour
Le Kona de deuxième génération fait toujours la part belle à l'originalité du style. Il subit par ailleurs une crise de croissance qui le place désormais à cheval entre deux catégories, mais lui octroie un bel espace à vivre. Découverte sur le stand Hyundai au salon de Lyon 2023.
La première génération de Kona présentée en 2017 a connu son petit succès en Europe, succès quelque peu déclinant, et en France, sa carrière a été un peu terne. Il faut dire que la catégorie des SUV est dense et que la concurrence est rude.
Pour tenter d'y échapper, la seconde génération de Kona grandit énormément. Elle gagne 16 cm pour désormais culminer à 4,36 m, ce qui la place à mi-chemin entre les SUV urbains pur jus, comme son petit frère le Bayon, qui mesure 4,18 m, ou les VW T-Cross (4,11 m) ou Jeep Avenger (4,08 m), et les SUV compacts comme le Peugeot 3008 ou le Renault Austral, qui dépassent les 4,45 m.
De fait, son habitabilité est désormais parmi les meilleures du marché. Les passagers disposent de pas mal de place sur la banquette, aussi bien pour les jambes que pour la tête. Et le volume de coffre gagne une centaine de litres, pour afficher désormais 466 dm3, ce qui est une bonne valeur par rapport au gabarit.
L'habitacle s'inspire aussi maintenant des modèles Ioniq 5 et Ioniq 6, avec des teintes claires en bas de la planche de bord, ce qui éclaire l'ambiance et la rend assez zen. La qualité de fabrication fait un bond en avant avec de meilleurs matériaux et des assemblages toujours sérieux.
Le conducteur trouvera en face de lui un combiné numérique de 12,3 pouces, et une dalle multimédia de même diagonale. Avec la persistance de quelques commandes physiques, pour la clim par exemple, ce qui est une bonne chose.
Le Kona 2 reprend la motorisation hybride déjà présente sur le précédent, à savoir un ensemble moteur 1.6 thermique de 105 ch épaulé par un moteur électrique, pour une puissance cumulée de 141 ch.
Il reprend aussi les versions électriques. Avec deux puissances moteur, soit 155 ch ou bien 218 ch, et deux capacités de batterie, soit 48 kWh ou 65 kWh. L'autonomie avec le petit moteur et la petite batterie est annoncée à 377 km WLTP, tandis que l'ensemble grosse batterie/moteur puissant, lui, grimpe à entre 454 et 514 km selon les finitions et la taille des jantes.
La puissance de recharge est promise à 103 kW maximum, et l'on peut alors passer de 10 à 80 % de batterie en 41 minutes selon le constructeur.
Par contre, la version hybride rechargeable, disponible sur son jumeau technique le Kia Niro, n'est pas disponible sur le Kona.
Un look toujours décalé
Terminons enfin avec le look. Si le premier opus se distinguait déjà de la masse, ce second devrait faire de même. Seul le profil est un peu plus classique, et encore, les ailes étant tout de même bien marquées, mais les faces avant et arrière sont aussi déroutantes qu'originales. En effet, à l'avant comme à l'arrière, on trouve un bandeau lumineux qui traverse toute la largeur de l'auto. Ils s'inscrivent dans des surfaces sinon assez lisses.
Sur la version électrique, ces bandeaux sont constitués de pixels, clin d'œil évident aux modèles Ioniq 5 et Ioniq 6.
Les optiques sont, à l'avant, repoussées le plus loin possible vers les extérieurs, presque dans les coins, et c'est la même chose pour les feux arrière.
Le tout fait assez... futuriste.
Les tarifs de ce Kona sont connus. La version hybride démarre à 33 400 € et la version électrique débute à 40 850 €. C'est plus cher que précédemment (+ 3 700 € pour la version électrique et + 6 300 € pour la version hybride). Mais l'équipement s'enrichit énormément, tandis que la version d'entrée de gamme Initia n'existe plus côté hybride, ce qui donne évidemment un plus gros surcoût.
L'instant Caradisiac : le salon de Lyon est parfait pour travailler
Ceux qui lisent souvent nos articles sur les salons et nos "instants Caradisiac" savent qu'on se plaint souvent des difficultés pour travailler, notamment en raison de la foule présente, y compris pendant les journées presse. Mais à Lyon, ce mercredi après-midi était exclusivement réservé aux journalistes jusqu'à 17h, ce qui a permis de travailler dans d'excellentes conditions. Nous n'aurions jamais pu faire le tour de la voiture en "quasi" plan séquence dans un autre salon, il y aurait eu trop de monde autour de la voiture.
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