2. L'Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio et son V6 envoûtant

Au même titre que les 6 en ligne BMW ou Flat6 Porsche, le V6 Alfa Roméo est un des 6 cylindres les plus renommés du monde de l’automobile. Reconnaissable entre mille, ses talents de chanteur en ont fait un des chouchous des amoureux de belle mécanique. Le plus connu s’appelle Busso, du nom de son créateur. À la fin des années 70, Alfa souhaite un plus grand niveau de puissance pour son vaisseau amiral l’Alfa 6.  Après une plusieurs années passée avec une architecture de six cylindres en ligne, Busso qui a travaillé chez Ferrari a suggéré d'étudier une unité avec cylindres disposés en V plus compact et facile à installer. Ce V6 n’est pas un champion du rendement ni de la puissance pure, mais il est du caractère.  

Né de la collaboration entre Ferrari et Alfa Roméo, ce V6 2.9  891 cm3 est un dérivé du V8 Ferrari qui équipait notamment la California. Mais la mécanique revient bel et bien à Alfa Roméo. Ce moteur tout en aluminium est ouvert à 90° et est équipé de la désactivation d'un banc de cylindres ce qui a permis de faire tomber un peu le taux de CO2. Elle est désormais exclusivement disponible avec une boîte automatique à 8 rapports. Au lancement il y avait pourtant une boîte mécanique.

Les performances : 510 chevaux à 6 500 tr/min, un couple de 600 Nm, une vitesse maximale annoncée à 307 km/h et un 0 à 100 km/h est sous la barre des 4 secondes. Ici, la Giulia ne donne de la voix qu’en mode dynamic et Race et au-delà de 3 500 tr/min. En dessous, c'est paisible.

Une version encore plus brutale et exclusive de la Giulia appelée GTA, a été commercialisée à 500 exemplaires. La puissance du V6 grimpe à 540 ch, elle a été allégée d’une quarantaine de kilos et est équipée d’un échappement central Akrapovic en titane.