Salon de l’Auto de Bruxelles : courez-y !
Les journalistes de Caradisiac viennent de découvrir la 100e édition du salon de l’auto de Bruxelles qui ouvre ses portes à la presse ce matin et demain au public jusqu’au 22 janvier. L’avis de la rédaction est unanime : ce salon fera date et pourrait bien ouvrir une nouvelle ère.
Plus de 50 constructeurs (à vrai dire, tous sauf Mercedes), toutes les nouveautés du moment et quelques premières… l’affiche était suffisamment alléchante pour que Caradisiac délègue toute sa rédaction sur place. Tout d’abord pour vous permettre de découvrir ce salon de l’intérieur (nous allons tourner plus de 50 vidéos), mais aussi pour voir un peu ce que ce salon belge a vraiment dans le ventre !
En effet, en relisant ce que les organisateurs annonçaient, on pouvait se croire revenu au bon vieux temps des salons d’antan. Vous savez, ces salons de Francfort, Genève, Paris, visités par des millions d’automobilistes qui venaient choisir leur future auto thermique, découvrir des stands à trois étages et rêver devant des voitures de sport et de prestige. Alors, le salon de Bruxelles… Info ou intox ? Il fallait en avoir le cœur net.
Au salon de Bruxelles 2023, on croit retouver l'ambiance et la joie qui ont fait les heures de gloire des salons d'antan : beaucoup de voitures et des stands resserrés.
Et bien, sans préserver le suspens. Nous pouvons vous le dire d’emblée : si l’objectif des organisateurs du salon était de frapper un grand coup, et d’essayer de s’imposer comme la future référence des salons européens, leur pari semble bien gagné. Vous allez nous dire : n’allez-vous pas un peu trop vite en besogne ? Certes, ne vendons pas la peau de l’ours avant de connaître le jugement du public, avant de savoir s’il sera présent ou non.
Ce salon de Bruxelles nous met du baume au coeur
Mais il fallait les voir nos journalistes au petit matin fouler la moquette des différents halls. Incrédules « Mais oui, c’est encore possible la moquette ». Il fallait les voir scruter toutes les autos, quasiment collées les uns aux autres, tellement elles sont nombreuses. Non, l’exposition de l’Hopium au dernier salon de Paris, seule sur un stand de 1000 mètres carrés - une sorte de présence, belle et sculpturale mais fantomatique laissant craindre l’apocalypse - ne deviendra pas la norme. Il fallait les voir retrouver le plaisir des premiers salons qu’ils découvraient enfants. On ne mentirait qu’à peine si on écrivait que les larmes n’étaient pas loin.
Mais méfions-vous de ces émotions qui nous poussent à l’emphase. Il reste qu’après le dernier triste salon de Paris, Bruxelles nous met un peu de baume au cœur. Et n’allez pas nous dire que c’est un salon de concessionnaires. Certes, les stands ne sont plus à trois étages, mais ce ne sont pas non plus de petits stands dignes d’une manifestation régionale. Les constructeurs présents se sont engagés et n’ont pas fait les choses à moitié. Au passage, on signale par exemple que toutes les marques de Stellantis sont présentes (contrairement à Paris). Tiens et à 8 heures du matin, qui était présente sur le stand de DS ? Béatrice Foucher, la présidente de DS, en personne. Autre chose encore : où est révélée la très importante élection de la voiture de l’année 2023 ? Au salon de Bruxelles bien sûr et c’est la première fois.
Bon vent au salon de Bruxelles !
On vous le dit, ce salon est sympa, il suscite l’adhésion. Il est sans prétention, mais il présente une grande partie des modèles à vendre en ce moment. Et dans ce sens, il répond bien à la demande des constructeurs - vendre des voitures -, à celle des automobilistes – leur permettre de choisir leur future auto. Et la dimension rêve n’est pas oubliée avec les stands Bugatti, Porsche, Lamborghini etc. On vous le répète : à Caradisiac, on parie que ce salon va s’imposer comme « LE » salon européen dans les années à venir.
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