2. Sur la route : le Puma se montre digne de son nom
Avec leurs cavaleries raisonnables, ces deux petits SUV n’ont rien de sportif. Ils affichent pourtant des caractères diamétralement opposés une fois sur la route. Et, ce, bien que leurs caractéristiques soient très proches. Le Taigo développe 110 ch et pèse 1 242 kg, tandis que le Puma propose 125 ch qui doivent composer avec 1 205 kg. Dans les deux cas, la transmission de la puissance aux roues avant se fait par l’intermédiaire d’une boîte manuelle comptant 6 rapports.
Quelques kilomètres seulement suffisent pourtant à cerner les préférences de nos deux protagonistes. Le Taigo se veut le plus placide des deux. En effet, son moteur préfère les montées en régime progressives, notamment parce que ses rapports de boîte sont assez longs. Cela favorise la douceur de conduite et le silence à bord. Mais mener ce Volkswagen s’avère rapidement ennuyeux.
À l’inverse, la Ford affectionne les montés en régime et les passages de rapports à la volée (sa commande de boîte est bien plus précise que celle de son rival). Un traitement qui enjoue le trois cylindres EcoBoost, comme le prouve le chant qu’il émet dès les régimes intermédiaires. En contrepartie, le moteur se montre, acoustiquement parlant, un peu trop présent lorsque l’on s’approche d la zone rouge.
Les châssis de ces concurrents ont été réglés de façon à s’harmoniser parfaitement avec leur mécanique. À Wolfsburg, on a opté pour une suspension capable d’absorber la plupart des déformations de la route. Cela sous-entend également que, à allure soutenue, le roulis est assez important et que le train avant manque de mordant. En résumé, le Taigo a fait le choix d’un caractère très familial.
Pour faire honneur à son nom, le Puma préfère un châssis plus mordant. Bien que son empattement soit plus long, il se montre bien plus agile en courbe. Enchaîner les courbes, même serrées, est réellement jubilatoire. Mais cela se paie par une certaine fermeté lorsque le bitume est en piteux état ou sur les ralentisseurs. Rien, toutefois, de rédhibitoire, l’amortissement se montrant tolérant dans la plupart des circonstances… du moins lorsque l’on fait l’impasse sur le châssis Sport des finitions ST-Line, taré trop durement.
L’habile compromis réalisé par les ingénieurs de l’Ovale bleu permet au Puma de se distinguer positivement sur la route. Sauf à favoriser plus que tout le moelleux, il s’avère être un compagnon de route pétillant.
Sur la route | Volkswagen Taigo 1.0 TSI 110 ch Life Plus | Ford Puma 1.0 FlexiFuel 125 ch Titanium |
---|---|---|
Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 13,3 /20 | 15,8 /20 |
Sécurité | Volkswagen Taigo 1.0 TSI 110 ch Life Plus | Ford Puma 1.0 FlexiFuel 125 ch Titanium |
---|---|---|
Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14,4 /20 | 14 /20 |
Photos (60)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération