Toyota dévoile le bZ4X Touring, le break aux allures de SUV pensé pour la famille
Cedric Morancais, Julien Bertaux , mis à jour
La marque nippone lève le voile sur une nouvelle déclinaison de son bZ4X plus long et plus logeable, le Touring. Il sera lancé en Europe au printemps 2026.

Après le bZ4X lancé en 2022 puis restylé depuis mars dernier, Toyota lance une version dite « Touring ». Comme pour BMW et ses versions breaks, comprenez par-là que la firme nippone souhaite en offrir davantage et séduire les familles.
Ce Bz4x grandit alors de 14 cm en longueur (4,83 m), mais aussi de 2 cm en hauteur (1,67 m). Sa ligne s’apparente davantage à un break surélevé qu’à un SUV, mais l’ensemble demeure assez original.

Grâce à cette nouvelle déclinaison, la capacité d’emport grimpe à 600 litres, contre 452 litres pour le bZ4X. À noter par ailleurs que la banquette ne se rabat qu’en deux parties : 60/40. En revanche, les barres de toit peuvent supporter une charge allant jusqu’à 70 kg et ce Touring est capable de tracter des remorques de 1 500 kg.
Une autonomie de 560 km
Ce bZ4X Touring profite de la même planche de bord que celle du bZ4X fraîchement restylé avec notamment un grand écran tactile de 14 pouces. En revanche, il cache des électromoteurs un peu plus puissants puisque la version 4x4 développe 380 ch, tandis que la traction offre déjà 224 ch.
La capacité de la batterie est aussi un peu plus généreuse, de l’ordre de 74,7 kWh contre 73,1 kWh. Il en résulte une autonomie atteignant jusqu’à 560 km selon le cycle WLTP, un chiffre un peu moins élevé que pour la berline (573 km) Côté recharge, il accepte 22 kW en courant alternatif (selon les finitions) et 150 kW en courant continu.
Jusqu’à un million de kilomètres

Confiant dans sa technologie, Toyota n’hésite pas à garantir sa batterie pendant dix ans et surtout jusqu’à un million de kilomètres. Il s’agit d’une offre Battery Care Program qui comprend notamment un contrôle annuel de l’accumulateur.
Pour le moment, les tarifs restent encore inconnus, mais ils seront plus élevés que ceux du bZ4X, qui débutent actuellement à 39 900 €. Ils seront dévoilés lors de sa commercialisation au printemps 2026.
Mise à jour : à bord du Toyota bZ4X Touring
Quelques jours seulement après l’avoir dévoilé, Toyota nous invitait à prendre place à bord de cette évolution du bZ4X. La commercialisation effective ne devant intervenir que d’ici une année, il ne nous a pas été possible de prendre le volant de ce SUV. Mais nous avons toutefois pu jauger des évolutions par nous-même.
La principale promesse de ce que l’on pourrait qualifier de version break du bZ4X, c’est un espace intérieur plus généreux. Sur ce point, on ne constate évidemment aucune différence lorsque l’on prend place sur l’un des sièges avant. Ce qui n’est en rien un reproche puisque le conducteur et son voisin de droite auront toutes leurs aises. Aux places arrière, en revanche, les progrès sont sensibles. Pas en ce qui concerne la longueur pour les jambes, ni l’espace pour les coudes, l’empattement et la largeur n’évoluant pas (ce n’était pas nécessaire car ces cotes sont déjà généreuses sur le bZ4X "standard"), mais, désormais, les plus grands caseront sans peine leur tête sous le pavillon qui est ici un peu plus haut perché.
Même chose en ce qui concerne l’espace dévolu. Toyota annonce 600 l sous le cache bagages, ce qui représente un tiers de plus que la version initiale. Un progrès déjà notable. De plus, les formes régulières et cubiques de la malle en faciliteront le chargement.
Pour le reste, il semble que Toyota ait fait des efforts en matière de présentation intérieure. Sans réelle surprise, les plastiques qui composent le mobilier de bord restent d’assez piètre facture, mais la voiture qui a été mise à notre disposition disposait d’une sellerie bicolore flatteuse à l’œil. Si le constructeur ne l’a pas confirmé, elle devrait être composée d’une matière synthétique imitant, d’assez belle manière, le cuir, et non pas de peaux véritables.

Pour juger des autres évolutions, il faudra patienter jusqu’aux essais, celles-ci étant d’ordre technique. La présence d’un chargeur embarqué de 22 kW semble toutefois aller dans le bon sens, tout comme la forte progression des niveaux de puissance des deux variantes : la deux roues motrices comptera sur 224 ch et la 4x4 de pas moins que 380 ch. Autre bonne nouvelle, le bZ4X pourra tracter jusqu’à 1 500 kg.
De prime abord, cette variante semble donc plus cohérente que la première, dévoilée il y a déjà 4 ans. Outre les réserves d’usage dues au fait que nous n’avons, pour le moment, pas roulé avec le bZ4X Touring, il faudra également s’assurer que Toyota conservera des tarifs raisonnables.
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