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Enduropale 2011 : On comprend mal certaines "erreurs"

Dans Moto / Sport

David Jouguet

Enduropale 2011 : On comprend mal certaines "erreurs"

Si la victoire de Steve Ramon était claire, il y a des choses que l'on a du mal à comprendre.


L'an dernier à l'Enduropale, devant nos yeux, Yves Deudon passait la ligne d'arrivée en vainqueur, pendant que Mickael Pichon arrivait derrière en ayant fait changer son pot d'échappement dans les stands quelques minutes plus tôt, Honda sachant très bien que celui de la moto du Sarthois serait trop bruyant à l'arrivée.


Les échappements de la Kawa et de la Honda étaient au delà de la norme. Deudon sera déclassé, Pichon déclaré vainqueur, nous étions là bien loin du sport et de la bagarre au coude à coude que Ramon et Moussé nous ont offert dimanche durant plus de 30 minutes en fin de course.


Pour revenir à Yves Deudon et sa Kawasaki, ses qualités de pilote de sable sont indéniables malgré qu'il ne soit pas professionnel.


Mais dimanche, Yves qui aurait pu venir faire le 3ème homme dans la lutte après le dernier ravitaillement, est resté en panne d'essence dès le début de course, on croit rêver.

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L'équipe Kawasaki n'est pas faite de débutants, elle sait, comme tout le monde, qu'une moto consonne plus dans le sable que sur le dur.


Comment alors nous expliquer qu'un pilote parti pour la gagne, n'ait pas dans son réservoir un demi-litre d'essence de « sécurité ».


Yves a voulu faire 4 tours avant le 1er ravitaillement, quel intérêt sachant que si cela passe, c'est très juste ?


Moussé et Ramon ont ravitaillé tous les 3 tours. Potisek, après 4, 7 et 10 tours, passé mais risqué.


Le règlement impose maintenant 3 ravitaillements, donc, c'est large, quand la nouvelle est tombée, on n'osait pas y croire.


Mais pire encore, si l'info de FR 3 était bonne, au contrôle technique, la Kawasaki de Deudon était à 0,1 décibel du maximum.


Donc une nouvelle fois, c'était de l'autre coté de la ligne jaune que partait Deudon coté bruit, moins d'une heure après le départ le pot passait le maximum autorisé !


Mais ne rions pas de Kawasaki pour la panne d'essence, car ce n'est pas un cas isolé, en visionnant une ancienne cassette, Frédéric Bolley du temps qu'il pilotait pour Yamaha, en 1992, était venu au Touquet. Le règlement des ravitaillements était tout autre, mais la bourde était de taille.


Bobol est un sudiste qui a appris le motocross sur du béton, et son talent lui avait permis d'apprivoiser le sable de la plus belle manière.


Engagé par Yamaha pour piloter une moto au Touquet, le vrai, Bobol s'était retrouvé en tête dans le dernier tour et dans les stands, on savait qu'il n'irait pas au bout pour un demi-litre d'essence.


Et de fait, sa Yamaha s'était arrêtée à peut-être moins d'un kilomètres ou deux de l'arrivée, qu'importe, avec un Bolley abattu sur son guidon.


Il y en a surement eu d'autres, mais il semble incompréhensible que des erreurs aussi stupides se répètent ainsi.


Quand on voit la débauche de matériel pour le ravitaillement rapide par exemple, radio, personnel qui avertit de l'arrivée du pilote, etc, s'il manque 500ml de carburant pour que le pilote finisse son tour, je vois mal. Ce ne sont pas 3-400 grammes de carburant qui peuvent faire gagner une course, mais la perdre, si.


On ne peut que regretter dimanche un final à 3, quel qu'en soit le vainqueur, pourvu que la bagarre eût été loyale.


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