Harley-Davidson: les ventes stagnent mais les revenus grimpent

Il y a eu comme un léger coup de mou sur les ventes de motos estampillées du logo Harley-Davidson de par le monde. Les résultats du second trimestre trahissent un point mort commercial que le patron Keith Wandell regrette. Mais il se console vite en jetant un œil sur la colonne revenu net. Là, la progression est de 30,3% d'une année sur l'autre.

Et après tout c'est bien cette valeur qui intéresse les actionnaires. A ce stade de l'année, le bénéfice net de la Dame de Milwaukee a grimpé de 25% . Ce qui fait dire au ponte Wandell que l'entreprise est un roc en matière de solidité financière. Certes, on ne peut le contredire, mais la raisons sociale de Harley-Davidson n'en est pas moins de vendre des motos. Or, de ce point de vue là, le second trimestre n'a guère été enthousiasmant.

Dans le monde, 90.218 motos se sont écoulées durant la période de référence alors qu'en 2013, on en comptait 90.193. On relève même une légère baisse sur le marché américain avec 58.225 machines contre 58.241. Le reste de la planète en a adoptées 31.993 contre 31.952. Pour expliquer ce point mort le constructeur parle du mauvais temps aux Etats-Unis mais aussi des achats différés des Sportster en raison de l'arrivée des 750 et autres 500. Ce qui voudrait dire que la cohabitation au sein de la gamme, à terme, sera difficile, avec des risques de cannibalisme.

Côté marchés, les pays émergents ont été généreux avec 7% de plus alors que l'Amérique latine est tombée de 10,4%. Pire, on enregistre un reflux de 18% au Canada. L'effet Victory ? A ce stade de l'année, Harley-Davidson a vendu 144.633 motos contre 144.447 en 2013. Les six derniers mois seront intéressants à suivre au moment où les dirigeants de la marque assure ouvrir une nouvelle ère.