Les résultats de la vente aux enchères du 3 décembre à Avignon

 Seulement quatre motos me direz-vous mais c'est souvent dans ce type de ventes que l'on peut faire de bonnes affaires.

 Pour cette dispersion, les adjudications ont en général respecté les estimations. On notera tout de même une belle bataille dans la catégorie des "quatre roues" où une Estafette Renault, estimée entre 3 000 et 4 000 euros s'est disputée jusqu'à 8 150 euros. C'est largement plus de deux fois ce qui a été obtenu un peu avant pour une belle Jaguar XJ 40, ce qui fera dire au commissaire-priseur que pour la prochaine vente, il se mettra en quête de quelques exemplaires de l'ancêtre du Trafic...

 Mais revenons à nos motos (vous pouvez retrouver l'article présentant cette vente en cliquant ici). Ça démarrait fort avec une Honda CB 750 Four qui était estimée entre 3 000et 4 000 euros. Compte tenu des travaux à réaliser, cela semblait réaliste. Elle grimpera jusqu'à atteindre 6 500 euros sans les frais.

 Le lot numéro 2 était une bien plus confidentielle Suzuki 370 SP, modèle qui précédera toute la lignée des Suzuki DR. Avec sa carte-grise française mais nécessitant une bonne révision avant de reprendre la route, le marteau tombe sur l'enchère de 2 050 euros soit juste au-dessus de son estimation mini (entre 2 000 et 3 000 euros). "C'est bien vu" comme on l'entend fréquemment dans les ventes...

 La petite Honda 125cc de 1968 a eu moins de succès. Estimée entre 1 000 et 1 500 euros, le prix de départ, à 500 euros, ne verra que quelques enchères pour une adjudication à 700 euros.

 Dernier deux-roue de cette vente, le scooter Terrot nous paraissait un peu surestimé (entre 2 000 et 3 000 euros). Mais il tire bien son épingle du jeu pour finalement trouver preneur contre 2 400 euros (sans les frais).

 Restez avec nous car il y a encore de nombreuses ventes aux enchères proposant des motos intéressantes programmées avant la fin de l'année...