Comparer une RSV4 à une RS 660 sur un circuit de Grand Prix comme Le Mans a-t-il un sens ? Si on se base sur les chiffres bruts, non, aucunement, 100 ch ne rivalisent pas avec 217 ch qui passent intégralement au sol. Mais du point de vue subjectif des émotions ressenties, certainement car la petite 660 est une vraie machine d’école qui permettra de progresser à vitesse accélérée. La RSV sans doute moins car elle restera intimidante. Comme il est envisageable d’un jour dominer le twin de la RS, on peut imaginer se lasser d’elle mais les challenges existant en Italie laissent penser que tout cela naîtra à court terme en France. La petite Aprilia ouvre donc potentiellement les portes de la compétition à tous quand la grosse reste une des sportives les plus redoutables de la production et sera toujours difficile à maîtriser. Cet aspect plus le tarif inférieur de moitié font donc triompher la plus petite qui reviendra aussi largement moins cher à l’usage grâce à sa puissance inférieure et ses pneumatiques moins larges. Mais ce verdict est uniquement valable pour un usage piste avec un point de vue axé sur la progression. Sur route ou pour des pistards expérimentés, il serait différent : la RSV4 est l’une des hyper-sportives les plus puissantes de la production actuelle et elle n’est pas la plus extrême ; au chrono, elle gagnerait le match sans problème et sur route, ses performances sortent du lot pour un tarif plutôt accessible Bilan Aprilia RSV4 Factory Bilan Aprilia RS660
