MotoGP - Shuhei Nakamoto, HRC : « Rossi est responsable de la chute de Márquez »

Dans une semaine, on connaîtra le nouveau Champion du Monde du MotoGP. Le dernier Grand Prix de la saison, celui de Valence, aura livré son verdict dans une ambiance qui est d'ores et déjà électrique. Depuis le Grand Prix de Malaisie, c'est la surenchère entre deux camps, celui de Rossi et celui de Márquez. Une guerre ouverte depuis le Grand Prix de Malaisie marqué par l'accrochage entre le Doctor et l'Espagnol à la Honda frappée du 93. Beaucoup ont déjà donné leur avis sur cet accident. Il manquait celui du vice-président du HRC. Voilà qui est fait.

Une prise de position dans un communiqué officiel en forme de questions réponses. Et pour Honda, il n'y a pas à tergiverser : « il est clair que Valentino a intentionnellement poussé Marc au-delà de la trajectoire ce qui est interdit. Marc n'avait pas d'autres choix que de virer au large. Les données montrent que malgré le fait que Marc se soit écarté pour éviter le contact, son levier de frein avant a reçu un choc ce qui a bloqué sa roue avant. C'est la raison de sa chute. Nous pensons que cette pression anormalement forte est due au coup donné par Rossi. Ces données sont à la disposition de tous, de la DORNA, de la FIM, des journalistes. »

Marc Márquez gênait-il Valentino Rossi durant ce début du Grand Prix de Malaisie ? « Les temps que faisaient les deux pilotes étaient rapides » développe le même Nakamoto. « Il n'y avait aucune intention de la part de Marc de ralentir Valentino. Lorsque ce dernier a eu ensuite une piste libre devant lui, il n'a guère été plus rapide que durant sa bataille avec lui. Nous souhaitons insister sur le fait que les accusations qui ont été portées contre Marc depuis la course de Phillip Island ont été avancées sans la moindre preuve. L'objectif de Marc a toujours été de prendre la meilleure place possible en course pour lui et son équipe. Rien n'a été dit lorsque Dani Pedrosa a battu Rossi en Aragon ou lorsque Iannone a fini devant Rossi en Australie. »

« Le HRC regrette la situation qui a été créée » termine l'homme du HRC. Une phrase qui fera l'unanimité. La totalité de l'entretien c'est ICI.