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Yamaha inaugure un nouveau nom et une nouvelle chaîne d’assemblage de moteurs pour vélos à assistance électrique

Dans Moto / Nouveauté

Jérémy Fdida

Si nous vous disons Motobécane ou MBK, vous répondez une usine en France, à Saint-Quentin plus précisément. Désormais, l’usine se nomme Yamaha Motor Manufacturing Europe et consacre tout une partie à la production et à l’assemblage de moteurs et de véhicules électriques, afin de compenser le manque à gagner sur les véhicules thermiques.

Yamaha inaugure un nouveau nom et une nouvelle chaîne d’assemblage de moteurs pour vélos à assistance électrique

Une page se tourne, une nouvelle s’écrit et ça ne s’est pas fait sans mal.

Pour y arriver, la région a mis la main à la poche, avec pas moins d’un demi-million d’euros de subvention (534 000 pour être exact) et une orientation générale de cette dernière vers la production industrielle de produits et composants servant à des véhicules électriques.

Yamaha inaugure un nouveau nom et une nouvelle chaîne d’assemblage de moteurs pour vélos à assistance électrique

De son côté, Yamaha a joué le jeu : entre 2021 et 2022, une centaine de nouveaux collaborateurs ont été embauchés. En plus des 639 déjà actifs. Afin de pérenniser l’emploi, Yamaha souhaite transférer certaines équipes de la production de produits thermique à celle de produits électriques. Ce n’est pas qu’une volonté de suivre la tendance du moment, mais de survivre face aux contraintes imposées par l’Union européenne et le changement qui s’opère à l’échelle mondiale, en faveur des mobilités électriques et à l’encontre du thermique.

Yamaha inaugure un nouveau nom et une nouvelle chaîne d’assemblage de moteurs pour vélos à assistance électrique

Du vélo et une approche industrielle japonaise

Mais Japon oblige, Yamaha garde la tête froide. L’industrie électrique a beau clamer haut et fort qu’elle est l’avenir, l’industrie automobile prouve que malgré les subventions à outrance et les malus écologiques forçant l’abandon du thermique, la technologie a du mal à convaincre. Alors, autant miser sur une valeur sûre. L’Europe est le premier marché mondial de vélo électrique (5 millions de VAE se vendent chaque année). Produire sur le vieux continent a des avantages logistiques et économiques non négligeables.

Yamaha a donc choisi de miser sur le vélo et a investi 4 millions d’euros dans la transformation de l’usine vers ces nouvelles technologies électrifiées. Pour cela, elle a créé un nouvel atelier de production et importé du Japon une ligne de montage.

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Ce sont 45 000 moteurs qui en sortiront en 2024. Et dans un premier temps, il s’agit d’assemblage de kits en provenance du Japon et pour un seul moteur, le P2WS, qui équipe les vélos de moyenne gamme, ceux qui se vendent le plus. La capacité maximale annoncée est de 300 000 moteurs.

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Il reste cependant un point problématique : le groupe Accel (Lapierre, Winora, Babboe, Haibike), l’un des principaux clients a annoncé début février délocaliser une partie de sa production vers la Hongrie et la Turquie. Le groupe essuie la baisse des ventes de vélos (qui n’est autre qu’un retour à la période avant COVID) et se trouve dans une situation financière délicate. Aussi, avoir un groupe déficitaire en client principal n’est pas vraiment un signal fort.

Une chaîne de production avec un objectif 100 % en matière de qualité

Yamaha mise sur la qualité de production. Les pièces qui arrivent dans les kits essuient déjà un contrôle qualité drastique. La chaîne de production s’occupe de la suite. La phase finale teste les moteurs dans différentes conditions et sous tous les angles possibles. Ces derniers ne doivent montrer aucune variation liée à l’effet de la gravité (pour rappel, un moteur tourne selon un axe et peut subir l’effet de son poids sous certains angles, angles souvent atteignables à vélo).

L’une des plus grosses parties de la chaîne est l’étanchéité. Point primordiale pour un objet qui prendra l’eau et subira la poussière.

Il faut compter environ une vingtaine de minutes par moteur et la chaîne peut délivrer un moteur par minute environ. Il y a 15 postes pour arriver au produit fini.

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Une projection dans un futur électrisé

Vous ne le saviez peut-être pas, mais c’est Yamaha qui a distribué le premier vélo électrique et c’était en 1993. Vingt ans plus tard, la firme japonaise a lancé la production de kits motorisés comprenant le moteur, la batterie, le système de gestion et le contrôleur. D’ailleurs, les clients ont le choix entre une batterie conçue par Yamaha (mais assemblée par un prestataire) ou celle d’un prestataire.

L’idée fonctionne et en 2019, ce sont 5 millions de kits qui ont été produits. En 2024, l’usine française produit la dernière génération de moteur.

Sachant que Yamaha mise également sur la production de scooters, motos et même d’un quadricycle électrique, nous pouvons espérer voir l’usine prospérer, avec la capacité de passer à la production si nécessaire.

Pour rappel, le marché du vélo devrait connaître une croissance de 4,20 % entre 2024 et 2029, pour passer de 56,16 milliards de dollars à 69 milliards de dollars.

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