2. Essai - Yadea C1S Pro : autonomie cohérente

Si l’on s’attarde sur le partie technique, le CS1 Pro hérite d’une mécanique électrique de type Brushless positionnée de manière transversale et non dans la roue arrière. Il produit 6 kW, alimenté par deux grosses piles amovibles Lithium-Ionde 72V pesant 11,5 kilos chacune (de quoi s’assurer des exercices physiques si vous opteez pour la recharge à domicile). Elles peuvent être régénérées à 100 % via une prise domestique pour un temps de charge d’environ 4 heures/batterie. Deux modes de conduite Eco et Sport sont disponibles sachant que le moteur bride la vitesse de pointe sans altérer la puissance. Le mode Eco suffit amplement pour une utilisation exclusivement urbaine. Rassurez-vous, le CS1 Pro ne rechigne pas à quelques escapades péri-urbaines, dans ce cas, il suffit de switcher sur la commande sport pour dépasser les 50 km/h. Vaillant à l’accélération sans pour autant générer le ‘’coup de pieds aux fesses’’, le moteur assure des montées en régime linéaires et bien calibrées. Mais LA question lorsque l’on roule en électrique se pose ! Combien de kilomètres puis-je parcourir en toute sécurité sans risquer la panne ?(rappelons que les deux batteries se déchargent en même temps, NDLR). Entre les annonces des constructeurs et la réalité, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Et bien pour le coup, Yade a visé juste avec une autonomie annoncée d’environ 80 km et nous en avons réalisé 75 avec 15 % d'énergie restante.

Le CS1 Pro se dote de roues de 12 pouces, choix judicieux si l’on s’en tient à une utilisation urbaine où se faufiler dans le trafic dense se fait avec une facilité déconcertante. La monte pneumatique d’origine CST est prévenante sur le sec mais nous saurions trop vous conseiller de faire preuve d’une extrême vigilance sur le mouillé comme nous avons pu le constater durant notre essai où un petit blocage de la roue avant a failli mal tourner. De son côté, le freinage couplé CBS manque de mordant sur l’arrière avec en prime un feeling au levier gauche quasi inexistant. Enfin, l’amortissement arrière encaisse assez bien les chocs, bien aidé par une selle confortable. En revanche, la fourche avant aurait mérité un peu plus de débattement et d’hydraulique, principalement sur les secteurs pavés.