Nolan : deux offres de rachat sur la table.

La maison des casques est dans le viseur de deux groupes, l'un asiatique et l'autre européen. Les évaluations ont déjà commencé et Nolan peut fièrement présenter son parcours. Près d'un demi-million de casques par an et une histoire exemplaire : au début des années quatre-vingt-dix, la société était au bord de la faillite, elle a été sauvée par un rachat par les dirigeants eux-mêmes. Le résultat est aujourd'hui un chiffre d'affaires de 44 millions d'euros avec une marge d'exploitation brute de 7 %, un bénéfice en hausse sur un an de 3 à 3 392 millions euros et une diminution de la dette de 800 mille euros.

On parle de Nolan, du casque de Casey Stoner puis de Melandri, Petrucci, Davies et de nombreux autres champions. Souvent, comme dans le cas de Casey, fidèle à la marque depuis le début de sa carrière, l’histoire de la société a toujours été marquée par un fort sentiment d’appartenance. Un groupe de passionnés, par leur travail et par la moto. Une façon de faire typiquement italienne.

Il y a quelque temps l’idée d’un changement de direction a germé. Une rumeur qui se confirme puisque, à Brno, où le Grand Prix de la République Tchèque a lieu ce dimanche, on parle de deux offres de rachat : l'une particulièrement généreuse d'Asie et l'autre d'Europe.

La raison ? Le désir de passer la main plus que le besoin de nouveaux capitaux, pour un changement de génération. Assurer la continuité de l'histoire de Nolan dans le futur est quelque chose qui avait été divulgué par le directeur général Enzo Panacci lui-même, qui avait fait remarquer que l’âge moyen du Conseil d’Administration actuel était de plus de 60 ans.

Nolan est fièrement italienne mais aussi capable d'exporter 80 % de sa production à l'étranger. L’entreprise compte environ 380 employés. Parmi eux, certains ont assemblé le casque numéro 1 des 30 millions de produits à ce jour.