Uzerche 2013: une bourse fournie mais des acheteurs frileux...

Si la première vente aux enchères a été organisée il y a déjà 25 ans (c'était en 1988) dans cette jolie petite ville corrézienne d' Uzerche, ce n'est qu'en 1996 que naît l'association Uzerche Auto Rétro. Ne vous fiez pas à l'intitulé, ce club s'intéresse à tous les véhicules anciens. Avec sa situation géographique idéalement placée à proximité de l'autoroute A20, ce rendez-vous annuel, programmé fin juillet, fait parti des événements incontournables pour tous les amateurs d'engins motorisés de collection (au sens large du terme).

Sur près de trois hectares, en comprenant le vide-grenier, le visiteur avait largement de quoi satisfaire sa curiosité, sous un soleil de plomb histoire de faire tourner la buvette...

Des camions, tracteurs, voitures, ou motos venus sur remorque ou par la route offraient un musée éphémère des plus sympathiques.

L'organisation nous annonce 300 exposants et 15 000 visiteurs en deux jours... à tel point qu'il a fallu faire refaire en urgence, le dimanche matin, des billets de tombola pour gagner la magnifique 2 CV jaune (qui partira en région parisienne). Car c'est une tradition à Uzerche; chaque année, un véhicule (deux cette année puisqu'un Solex faisait également parti de la quarantaine de lots) permet aux chanceux de ne pas repartir les mains vides.

Par contre, du coté des vendeurs, on ne peut pas dire que ce fut l'euphorie. Difficile de trouver une raison à ce manque d'enthousiasme mais une chose est sûr, c'est que ce n'est pas la qualité du matériel proposé qui était en cause. En sillonnant les allées, il y avait largement de quoi se faire plaisir. Les professionnels comme Chambrier, Mobilex, Moto-Tacot ou encore VDH France pour ne citer que ceux là étaient au rendez-vous.

De la pièce détachée en grande quantité, mais aussi des machines exceptionnelles étaient proposées, à l'image de cette ancêtre ZL.

Peu courante également, cette voiturette KV motorisée par un 175 cm3 Gnome et Rhône, a été fabriquée après la deuxième guerre mondiale. Achetée en début de week end sur la bourse, elle était proposée dans les 800 euros.

Pour les amateurs de sensations fortes, ce bras oscillant provenant d'une moto préparée pour les montées impossibles, était un bon point de départ pour un futur projet...

Dans la salle, un semblant de fraîcheur bien agréable incitait à s'attarder dans les allées, même si la majorité des stands était destinée à nos "cousines à quatre roues".

Impossible de tout vous présenter ici, mais une chose est sûr, c'est qu'il y en avait pour tous les goûts, et que le plastique n'a pas encore envahi les étals de cette bourse.