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Salon de Milan 2021 : Cagiva Lucky Explorer 9.5 : prometteur !

Dans Moto / Nouveauté

Benoit Lafontaine

Décidément, chaque marque y va de sa moto de Rallye en cette fin d'année. Ça va finir par bouchonner dans le désert ! Dernier en date : Cagiva, avec l'évocation de son passé sur le Dakar et un modèle de luxe aux caractéristiques trépidantes.

Cagiva Lucky explorer

Ils sont légion, les trails qui entendent surfer sur la vague du passé et de la dernière décennie du siècle passé. Ces héritiers ne sont pas tous égaux en look, ni en motorisation pour autant. Mais lorsque l'on se retrouve devant le prototype (fort avancé) de la Lucky Explorer de Cagiva (propriété de Mv Agusta), certains se souviendront qu'avant la loi Evin, l'industrie de la cigarette était un important sponsor des Sports mécaniques. Et que les trails avaient tout autant le vent en poupe que les épreuves les mettant à l'honneur. Les autres trouveront l'audace stylistique magnifique et le résultat aussi probant qu'audacieux. Si les italiens se mettent à faire de beaux trails rallysant en plus de les faire performants, on est mal, comme dirait le monsieur de chez les magasins au nom snobant méchamment les voyelles.

Cagiva Lucky Explorer 9.5

Bref, trêve de digressions, il est temps de rentrer dans le vif, avec nos impressions à chaud sur la plus que probable future nouveauté de la marque Cagiva, qui, contrairement à ce que son nom pourait le laisser penser, n'est pas spécialisée en cuisines comme chacun le sait, mais en motos à la fois originales et particulièrement bien conçues, mais aujourd'hui pour le moins disparue. Ou presque. Ce revival pourrait bien changer la donne, surtout si le tarif (non annoncé à ce jour, bien entendu, vu qu'il s'agit d'un prototype) demeure acceptable.

Cagiva Lucky Explorer 9.5
Niveau boutons sur les commodos, il doit y avoir compet' entre les constructeurs. And the winner is...

Aussi découvrir cette énième interprétation d'un trail endurisant tendance rallye dans le désert, nous a-t-elle transportés ailleurs, le temps d'un tour d'horizon. Déjà, on est bien dans l'univers du off road, avec une roue avant de 21 pouces et une arrière de 18, chaussées de pneus à crampons de chez crampons, tandis que l'accastillage ne laisse aucun doute quant à la vocation de la machine : aller manger du sable, de la terre, s'envoyer des tables au petit-déjeuner (et pas celles du salon ou de la cuisine) et rentrer tout crotté ou crotteux à la maison. Pour autant, avec 220 kg à sec, on se demande si l'on n'est pas encore une fois dans un univers de fantasme pour cadre plus que dynamique souhaitant une belle moto à poser dans son salon.

Cagiva Lucky Explorer 9.5

Reste à considérer le nouveau bloc-moteur issu de chez MV Agusta : un trois cylindres de 960 cm3 affichant une puissance redoutable de 123 ch, pour un couple de 102 Nm. Il semblerait même que le futur modèle soit en mesure de proposer deux types de transmission, du moins d'embrayage : un standard et l'autre entièrement assisté et fourni par Rekluse, grand spécialiste de la cloche, de l'anti dribble et de la performance (en photo). Leur modèle proposerait donc de passer automatiquement le point mort ou la première. Rédoutable, non ? Et ce n'est pas tout.

Cagiva Lucky Explorer 9.5
Un embrayage Rekluse est proposé en option, qui offre des fonctionntés inédites. MV Agusta exceptées.

Lorsque l’on évoque la technologie embarquée, on le sait, MV Agusta, et donc Cagiva, n'y va jamais de main morte sur les assistances ni sur le niveau technologique, notamment afin de faire grimper les tarifs plus vite que cette moto ne franchira une montée infernale. En résulte en tout cas une superbe production, fine de forme, imposante en hauteur et proposant pourtant une hauteur de selle de 840 ou 870 mm selon que l'on se place dans la catégorie des échassiers ou non.

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Cagiva Lucky Explorer 9.5

L'instrumentation, pour sa part, cède bien entendu aux sirènes du tout digital et de la connectivité avec un smartphone, lequel pourra s'accrocher sur la barre prévue à cet effet au niveau de la bulle. Au même titre qu'un dispositif GPS. On vous passe les modes moteur, les assistances en tout genre, devenues standards sur ce genre d'engin très haut de gamme, tandis que l'on insistera plus volontiers sur la vasque protégeant le disque de frein ou encore les pare mains au dessin très agréable. Car cette moto est une véritable petite œuvre, qui joue avec le logo de la marque au sigle rond et ses couleurs, les évoque, les suggère sans jamais les trahir. Un peu comme elle le fait avec un rallye du désert nommé Dakar. La boucle est bouclée, en attendant la version définitive et son tarif probablement élevé, qui ne devrait pas être là pour faire de la figuration ! Les Triumph (pour la motorisation) et Africa Twin, pour le reste, auraient-elles trouvé là une concurrente ?

Et si cette version 9.5 est un peu trop pour vous, tant au niveau de la cylindrée, de la puissance ou encore du tarif, Cagiva proposera apparemment également une 5.5 qui, comme son nom l'indique, dispose d'une motorisation de 550 cm3, bicylindre cette fois et développée sur la plateforme d'une autre marque italienne (enfin chinoise) : Benelli. De quoi faire un beau produit d'appel et ne rien sacrifier au look ni à la auqlité, tout en se démarquant de manière importante du modèle d'origine (bras oscillant, caractère moteur). Hâte de voir ça !

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