2. Ferrari (la marque au cheval cabré) et la moto.

Ici, nous allons parler de la période où Enzo Ferrari était aux manettes.

Nous sommes au début des années 30, entre 1932 et 1934 pour être plus précis. Il semblerait qu'un département « moto » ait été créé au sein de la « Scuderia Ferrari » qui n'est pas encore, à cette époque, la prestigieuse écurie que l'on connaît aujourd'hui.

Les faits sont relatés dans l'excellent site moto-histo.com. Voici un résumé du fruit de leurs recherches.

Dans la revue « La Scuderia Ferrari » des années 30, repris dans « Motociclismo » du 17 janvier 1935, l'article dit à peu près ceci :

-L'absolue compétence du dynamique et infatigable Conseiller Délégué, Enzo Ferrari, a pu assurer à la « Scuderia » des éléments de premier ordre : Taruffi, Mario Ghersi, Guglielmo Sandri et Aldrighetti, Carlo Baschieri et l'ancien Severi, le bon Rebuglio et le toujours jeune Fieschi, Piero Ghersi et la recrue Susini, sont des hommes de premier plan dans notre monde. Et ainsi la « Scuderia Ferrari » a pu écrire des pages glorieuses dans le livre d'or du motocyclisme italien…

La Scuderia Ferrari, en trois ans, a remporté 3 titres nationaux et 44 victoires aux guidons de Norton et Rudge. Norton et Rudge ? Pourquoi des motos anglaises ? Il semble tout à fait plausible que « Il Commendatore » ait voulu ce qu'il y avait de mieux comme « base ». Ensuite, il faut savoir que la société Rudge-Withworth fournissait les jantes et rayons montés sur les Alfa Roméo, voitures utilisées par la « Scuderia » en compétition. Par contre, aucune indication ne nous renseigne sur le retrait brutal de Ferrari en compétition moto…

Source : http://www.moto-histo.com/frames.htm

Pour conclure la période « Enzo », Moto Revue n° 1112 du 29 décembre 1952 nous apprend que « la marque d'automobiles de sport bien connue a manifesté l'intention de faire un auto scooter d'une cylindrée de 300cc et prévue pour deux personnes. Le poids de la machine est de 350 kg et la vitesse de 80 km/h.

Ce véhicule est destiné à une certaine catégorie de pilotes qui ne veulent pas d'une grosse cylindrée en moto, mais ne peuvent passer directement à l'automobile ».