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2. Interview de Sébastien Tortelli

Une saison de folie, qui reste dans les mémoires

Sébastien Tortelli a eu la gentillesse de nous faire revivre l'évènement. Il nous parle de cette saison magique qu'il a vécu et également de son retour en 2006.


Une saison de folie, qui reste dans les mémoires

Peux-tu nous raconter ce dernier GP à Mégalopolis en Grèce ?


Mégalopolis est un souvenir extraordinaire, incroyable, que du bonheur!


Stefan et moi-même avions faits une saison de folie, nous étions sur une autre planète et ce jour la je n'avais rien a perdre. J'arrive en Grèce avec 8 points de retard mais j'étais bien dans ma tête. J'étais arrivé sur place plusieurs jours avant le GP, j'étais en famille et on s'était bien relaxé (jet ski, tennis,...)

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Je suis donc arrivé détendu mais j'ai mal roulé en 1ère manche tout comme Stefan d'ailleurs, qui je crois était plus nerveux que moi. Il tombe, je passe en tête, je tombe, Beirer me passe et prend la tête à son tour. J'arrive à le repasser et à remporter la manche. Stefan finit 3ème, tout va se jouer en dernière manche.


Je n'ai plus que trois points de retard avant l'ultime manche, celui qui finira devant l'autre sera champion du monde. Je suis confiant, je vais voir Stefan sur la grille juste avant le départ, je lui tape dans le dos et lui souhaite bonne chance!


La course poursuite démarre et la le rythme est tres élevé. Je suis juste derrière lui, je porte mon attaque, je le passe et la je sais qu'il faut que je claque un tour chrono. Je lui mets environ 4 secondes et le tour suivant il s'écroule mentalement et tombe. Il relève sa moto difficilement et moi j'ai peur que la moto casse. Les dernières 15 minutes sont longues et je suis champion du monde...


Tu fais une saison remarquable en 1998, avec notamment 15 victoires de manches, c'est extraordinaire surtout face à Everts, 4 fois champion du monde à l'époque ?


Oui, la saison a été très longue, Stefan est 4 fois champion du monde mais j'ai une grosse confiance en moi et je ne suis pas impressionné. Je roule tres fort, lui aussi, c'est notre plus belle saison à tous les deux.


Mais après le Brésil, Everts remporte 6 manches de suite et repasse devant toi au classement avec 14 points d'avance. As-tu pensé un instant que le titre s'envolait ?


Après le Brésil, c'est le moment où Jacky Vimond est parti et ça a été une période difficile à gérer.


Il m'a fallu plusieurs semaines pour me remettre en question et pouvoir à nouveau attaquer.


Tu lui reprends 6 points en Suisse et tu arrives en Grèce avec 8 points de retard, un seul objectif pour toi, remporter les deux manches ?


C'est en Suisse que je gagne le championnat. Le soir de ce GP je sais que c'est possible et je crois en moi. J'ai bien sur une super équipe derrière moi avec Jan De Groot et le staff et tout le monde y croit incluant moi.


Une saison de folie, qui reste dans les mémoires


Avec 2 titres de champion du monde, ton palmarès est bien rempli, regrettes-tu de ne pas avoir remporter un autre titre, aux US par exemple ?


Bien sur je regrette de ne pas avoir eu de titres aux Us. Je pense malgré tout avoir fait une belle carrière, mais il y a toujours eu quelque chose qui est venu entraver le système. C'est que cela devait être comme ça.


J'ai tout donné, je me suis donné les moyens, j'ai travaillé dur et c'est ça qui me permet de bien dormir aujourd'hui. Le reste fait à présent parti de l'histoire, et je suis tres privilégie d'avoir pu évoluer au plus haut niveau des 2 côtes de l'atlantique.


En 2006, le duel Tortelli/Everts doit avoir lieu mais tu te blesse dès la troisième épreuve du championnat ?


Le duel de 2006 a tourné tres court en effet et je me retire de la scène alors que je suis encore au plus haut niveau puisque je me bats toujours devant. Les blessures auront raison de moi mais ma décision avait été prise avant même que la saison commence. Je savais que si je me blessais à nouveau je mettais un terme a ma carrière.


J'ai alors une femme et 2 enfants et je décide de préserver mon corps ainsi que ma famille.


Merci beaucoup à Sébastien d'avoir pris de son temps pour répondre à Caradisiac Moto.


crédits photos : MV n°294 et 295 et livre "champions du monde"


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