Cette année, dans le Championnat de France Top Twin, il y a un fougueux inconnu - Yani Todisco - qui apprend à vitesse grand «V» et l'expérimenté Jean-Yves Mounier qui n'est pas né de la dernière pluie.
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A Issoire, après les [trois premières catégories->http://moto. caradisiac. com/Enduro-a-Issoire-E-3-Christophe-Nambotin-un-peu-seul-malgre-la-volonte-de-Albepart-711], il nous reste les juniors et les féminines. Chez les juniors, ce n'est pas là, le moins passionnant.
A Issoire, au championnat de France d'enduro, ce n'est pas chez les E 3 qu'il y a le plus grand suspens pour le moment. Samedi matin, Emmanuel Albepart tente bien de faire bonne figure en début de matinée, mais cela est de courte durée, le maître Nambotin reprend la place qui est la sienne en remportant toutes les spéciales, exception faite de la première.
Ce n'est pas tout de reprendre le nom fleurant bon le sable chaud, encore faut-il assumer cette étiquette africaine exposée sur son réservoir. La Super Ténéré l'a bien compris et Yamaha encore plus en lançant une opération caritative au profit de l'initiative « Riders for health », dont les pilotes du Moto GP ne sont pas les moins fervents supporters.
Au championnat de France d'enduro à Issoire, chez les E 2, il était légitime de voir Pierre Alexandre Renet au devant de la course, pour la gagne. Ayant gagné les deux manches d'ouverture à Champagne Mouton. Au premier chrono, c'est Fabien Planet qui s'impose devant Renet, 8 secondes plus rapide que le Cherbourgeois.
Si, du côté d'Assen, BMW a eu la satisfaction de voir Badovini continuer sa moisson en Stock 1 000 et Corser jouer le podium en mondial, la firme à l'hélice a été en revanche comblée dans notre verte contrée puisqu'à Nogaro, théâtre du second rendez-vous de la saison nationale, les S 1000RR ont réalisé les doublés.
La meilleure convalescence, c'est encore d'aller au charbon. Chris Vermeulen, qui se remet doucement d'une blessure au genou contractée lors de sa chute en début de saison chez lui à Phillip Island, a fait sienne cette philosophie.
Mine de rien, James Toseland réussit son retour dans un mondial Superbike qui l'a titré par deux fois. Arrivé chez Yamaha comme un soldat sorti d'une retraite peu glorieuse à la place d'un Ben Spies parti tenir son poste en Moto GP, le Britannique a d'abord subi la fougue de son jeune compatriote et couronné en Supersport Crutchlow avant de se blesser dans une chute.
Le podium était l'objectif pour un Troy Corser qui a trusté le haut de la feuille des temps à chaque fois qu'il est sorti sur la piste d'Assen avec sa S 1000RR. Mais l'Australien n'a pas eu les honneurs de la cérémonie de clôture. Pour autant, il a mené les débuts de course, et pas par accident.
Sa prestation lors de la seconde manche à Valence n'était donc pas un accident de parcours. Même si ses courses se terminent encore un peu trop souvent au tas, Leon Camier commence doucement à se révéler chez Aprilia au point qu'à Assen, il a tout simplement éclipsé un certain Max Biaggi en performance pure.
