Chez KTM, avec un succès total en MX 2 à Glen Helen avec Marvin Musquin, en MX 1, c'est la bonne affaire également pour Cairoli. Et en première manche, le podium était 100 % KTM, pas plaisant pour les autres. En première manche justement, Antonio Cairoli est allé chercher sa victoire à la force du poigné.
C'est le malchanceux de la semaine. Par deux fois, il a dominé les deux manches du Superbike au Miller Park et pourtant, il n'en a jamais vu l'arrivée. A trois tours de la fin de la première course, alors qu'il livrait une prestation proche d'un festival, sa Ducati s'est éteinte à cause d'un souci d'électronique.
Dimanche, le terrain de motocross de Glen Helen a souri à Marvin Musquin au delà de toute espérance. Non seulement, il gagne les deux manches MX 2, avec deux holeshots propres et nets, mais les malheurs de ses rivaux le satellise en tête du mondial, au dépend du pauvre Herlings qui peut mettre une croix sur un titre où il avait ses chances.
Après le GP de Glen Helen aux Etats-Unis, chez KRT, on doit apprécier d'avoir eu l'idée de prendre Xavier Boog dans ses rangs. Jonathan Barragan blessé depuis le début de saison, devrait revenir en Allemagne, mais il était là pour mettre une Kawasaki sur le podium final.
Comme nous en avons parlé en fin de semaine dernière, la 24ème édition du Trèfle Lozérien s'est déroulé dans l'esprit de la fête moto et aussi du chrono dans cet immence enduro. Vendredi matin, les pilotes avaient rendez vous au Col du Cheval Mort.
C'est avec dix sept points de suture à un coude et quinze points de retard au championnat que Leon Haslam quitte le tracé du Miller Park. Arrivé avec le même capital d'avance, le pilote de la GSX/R Alstare n'a donc pas rempli son objectif qui était de quitter l'Amérique toujours à la tête du classement général provisoire.
Max Biaggi a de quoi être comblé. Au Miller Park, il a remporté un nouveau doublé cette saison tandis que ses adversaires directs étaient touchés par le sort. Pour le championnat, Leon Haslam finissait par craquer lors de la seconde manche alors que pour les victoires, c'est Carlos Checa qui était frappé de malédiction, et par deux fois consécutivement.
C'est assez rare pour être souligné. Dans le monde lisse et policé du paddock, il n'arrive quasiment jamais que l'actualité politique s'y invite. D'autant moins des sujets aussi brûlants que ceux qui enflamment actuellement les relations diplomatique entre la Turquie et Israël.
Paolo Flammini a révélé au Miller Park les axes de travail qu'il a décidé de défricher avec les protagonistes de son paddock en vue de réduire les coûts de ses disciplines. Un effort qu'a déjà entrepris le Moto GP et d'ailleurs, les voies ouvertes par le boss transalpin suit à peu près la même courbe que celle adoubée par la Dorna.
La vaine domination d'un Carlos Checa maudit, la fiabilité aléatoire des Ducati et les coups du sort de la concurrence ont ouvert un boulevard à un Max Biaggi qui est passé au travers des ennuis. Même le valeureux Haslam est allé à la faute, sa première depuis le début d'une saison jusque là remarquable.
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