Qu'importe le flacon pourvu que l'on ait l'ivresse. A maintenant 37 ans, Valentino Rossi n'a pas ris de la bouteille et s'est offert une tournée promotionnelle dans des pays émergents à la passion motocycliste exacerbée. Là-bas, on se contente d'un scooter 125 pour communier avec les pilotes du MotoGP.
Valentino Rossi a subi le gros orage Lorenzo à Sepang lors des premiers tests de l'année. Pour les seconds à Phillip Island, l'éclaircie a été appréciée. Dans un bon rythme et travaillant à déterminer quoi du châssis Yamaha 2015 ou 2016 il choisira, le Doctor a fait le boulot et tiré de précieux enseignements.
Au sortir des tests de Sepang, on pensait que cette saison de MotoGP serait celle d'un Jorge Lorenzo dominateur sur une Yamaha qui avait déjà tout compris de la nouvelle électronique et des non moins inédits pneus Michelin. Les essais de Phillip Island terminés, on se dit que décidément, cette année, les surprises seront légion.
Il est né en 1979 et cette année lui donne le titre de doyen des pilotes engagés en MotoGP. Valentino Rossi est celui-là et il vient de fêter ses 37 bougies en se préparant pour une nouvelle saison. Non pas pour la parade, mais bien dans le but de décrocher un dixième titre qu'il a aperçu l'an passé avant de le laisser filer au profit e son équipier.
Dans un entretien à Motorsport, Jorge Lorenzo s'est ouvert sur son équipe Yamaha et sa position face à un équipier Valentino Rossi à l'aura certaine. D'aucuns ont commenté cette analyse comme de l'huile jeté sur un feu qui a embrasé le Grand Prix de Malaise 2015 avant de consumer la fin de cette même saison.
La saison 2016 du MotoGP n'a pas encore commencé que, déjà, chez Yamaha, on tire des plans sur la comète pour 2017 et suivant. Il faut dire que gouverner c'est prévoir et que la fin de la présente année verra pas mal de pilotes sur le marché. Alors il faut faire des choix. Lin Jarvis a fait le sien : Jorge Lorenzo.
Assommé par le marteau de Lorenzo d'entrée, Valentino Rossi a ensuite relevé la tête en abattant un travail de fond dont il est coutumier. Mettant à l'épreuve une Yamaha version 2015 et l'autre de 2016, il a acquis des données qui l'aideront à se décider.
Les tests hivernaux voient débouler les nouvelles machines mais aussi les décos de casques réalisées pour l'occasion. Valentino Rossi est indiscutablement maître en la matière. Voici l'AGV de ces Winter Test 2016.
Si le premier jour des tests du MotoGP en Malaisie avait été placé sous le signe d'un Lorenzo martelant déjà le chrono, la seconde journée a été l'occasion de voir des Ducati en verve. A ceci près que ce sont les privées pilotées par Petrucci, meilleur temps et Barberá, troisième, qui ont trusté le haut de la feuille des temps.
Dans l'absolu, terminer second de la rentrée du MotoGP au guidon d'une moto fondamentalement remaniée, ce n'est pas ce que l'on pourrait qualifier de mauvaise performance. Mais Valentino Rossi sait qu'il ne peut pas se satisfaire de cette première journée à Sepang.
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