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2. Moto GP 2010: Le Conquistador a pris sa couronne

Moto GP 2010: Une saison pleine de paradoxes

Il aime se présenter comme un Spartiate, mais ses gènes le rapprochent plus du compatriote soldat parti à la colonisation du monde. Pour le coup, c'est le stand Yamaha qu'il s'est approprié jusqu'à y bouter celui qui s'y était installé et qui avait permis au blason d'Iwata de retrouver certitudes, victoires et gloire. Mais cette année, Jorge Lorenzo a porté le coup de grâce à son ainé. Certes, celui-ci s'est pris les pieds dans le tapis lors des essais de son Grand Prix national pour se blesser comme jamais aussi gravement auparavant. Mais le mal était déjà fait avec un accident d'entrainement en motocross qui lui avait malmené une épaule qui le soucie encore aujourd'hui.


Sans ça, la saison aurait-elle été toute autre ? Voire ! « Por Fuera » ne s'excite plus et répond même à peine aux provocations, comme lors de ce Grand Prix du Japon où son ainé et toujours équipier l'a bousculé au sens propre comme au figuré pour le gain d'un podium. Sa vélocité et sa régularité assomment la concurrence et le voilà, à 23 ans seulement, prêt à faire conjuguer à l'imparfait les qualités jusque là incontestées de ses ainés.


Pour le battre, le « Doctor » en a conclu qu'il fallait aller au combat avec d'autres armes. Il s'est donc exilé chez les compatriotes Ducati pour y créer à nouveau son commando et sa force de frappe. Il prend la place d'un Casey Stoner parti rejoindre l'armada Honda. Un Champion du Monde 2007 décidément énigmatique, capable du meilleur comme du pire sans jamais être en mesure de gérer un point milieu. De plus en plus, l'Australien se révèle être un diamant brut que l'érosion des saisons ne semblent même pas en mesure de polir.


Moto GP 2010: Une saison pleine de paradoxes

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Dani Pedrosa devra s'en méfier, lui qui aurait été sans doute le seul en mesure de perturber sérieusement son compatriote à la M1. Mais la RC212V ne s'est d'abord réveillée que trop tardivement, et au moment où son chevalier servant se blessait. Une mauvaise conjonction de temps qui aura eu, encore une fois, raison des espoirs d'un patron du blason ailé néanmoins de plus en plus impatient de voir ses couleurs retrouver le sommet.


Les autres auront connu leur période. Andrea Dovizioso s'est d'abord montré sous un bon jour avant de rentrer dans le rang et se retrouver sous la menace directe d'un Marco Simoncelli au contraire étincelant en fin de parcours. Ben Spies a fait le chemin que l'on attendait de lui et après avoir goûté au podium il aura à coeur de s'inviter, l'année prochaine, au festin des vainqueurs de Grand Prix, maintenant qu'il se voit autorisé à revêtir l'uniforme officiel des trois diapasons.


Terminons par notre seul représentant parmi l'élite, Randy De Puniet. Le Français a fait une campagne courageuse qui était parfaite jusqu'à ce satané Grand Prix d'Allemagne qui lui a broyé une jambe. Après, rien n'a été plus pareil alors qu'il a bluffé son monde en remontant sur selle en un temps record. Mais la vérité en ce monde doit être ailleurs et c'est chez Ducati Pramac que le tricolore se reconstruira. Ceci dit, il n'a pas tout perdu puisqu'il est parti de LCR en emportant sous son bras l'incandescente Lauren Vickers. Non mais !


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