Il n'y a pas que les guidons qui agitent les coulisses du Moto GP. Il y a aussi les carénages ou plus exactement les couleurs de ces derniers. Surtout depuis que Red Bull, enseigne d'une boisson voulue potion magique, s'interroge de plus en plus précisément sur une implication plus forte dans le monde des Grands Prix.
Le projet Balaton a décidément du mal à tourner rond. Lancé sous les meilleurs auspices avec un Gabor Talmacsi affuté, il a pris l'eau dès le départ de celui-ci consommé, au Mans. Le concept hongrois avait déjà pris du plomb dans l'aile avec un Espagnol sur la selle de l'Aprilia, un certain Angel Rodiguez.
Hector Barbera se verrait bien faire en 2010 comme ses collègues Simoncelli et Bautista, soit monter en Moto GP. Pour ce faire, il lui faut une machine privée et elles ne sont pas si légion que ça. Preuve que la côte Yamaha est à son plus haut, l'Espagnol va tenter à Assen de séduire un Hervé Poncharal qui a déjà sur sa liste les deux premiers cités et Ben Spies.
Dimanche, nos futurs champions, les 125 Juniors roulaient à Saint Chamassy en Dordogne près de Bergerac. Le week-end précédant, nous avions vu que Richard Fura en faisant trois mauvaises manches avait redonné espoir à son rival Robin Kappel qui avait profité de la mauvaise performance du leader pour s'en rapprocher.
Cela aurait dû être une des mesures phares de la prochaine saison et pourtant, il y a tout à parier que ce week-end, à Assen la Commission des Grands Prix la mettra à la trappe.
Après les E3 en Slovaquie, il me reste à vous parler des Juniors avec une victoire Française. Le vendredi soir, c'est Gritti qui va le plus vite dans le test d'une bonne minute sur la place public. Cela commence mal pour Jeremy Joly qui y laisse 15 secondes. Le samedi matin les Juniors ont droit à la même météo que les autres.
Après les E2, chez les grosses cylindrées, les E3, c'est Yvan Cervantes qui a été le plus rapide vendredi soir. Samedi matin le mauvais temps perturbe tous les concurrents. Dès la première spéciale, Christophe Nambotin s'impose sur sa Gas Gas devant Sébastien Guillaume.
En Slovaquie, se sont les E2 qui ont ouvert le tracé. Sous des averses très gênantes, les pilotes ne sont pas à l'aise quand il s'agit de faire un chrono. Oblucki profite de spéciales totalement vierges de trace pour prendre la tête devant ses adversaires. Salminen s'offre la seconde spéciale avec sa BMW.
Après avoir été deux mois sans rouler, cette fois-ci les pilotes du mondial d'enduro avaient quatre jours pour se remettre. Une aberration d'un calendrier bien pensé par les autorités. Donc une semaine après la Finlande, tout le monde s'est retrouvé en Slovaquie.
Ce n'est pas tout à fait l'heure de vérité pour Nicky Hayden mais c'est certainement un indicateur fort qui se présente à lui. Toujours en plus grande difficulté sur une GP9 que Ducati essaie pourtant de revoir pour qu'elle lui soit à son goût, l'Américain va attaquer deux tracés qui lui ont toujours été favorables et sur lesquels il a bâti son palmarès en Grand Prix.
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