
Alvaro Bautista a décroché sa seconde pole position de la saison en dominant la phase finale d'une séance de qualification du quart de litre qui a été épargnée par la pluie, tout comme celle du Moto GP.
Alvaro Bautista a décroché sa seconde pole position de la saison en dominant la phase finale d'une séance de qualification du quart de litre qui a été épargnée par la pluie, tout comme celle du Moto GP.
Si la position de pointe s'est jouée pour cinq millièmes en Moto GP, le mondial Superbike a fait mieux, puisque la tête d'affiche s'est réglée pour un minuscule de ces mêmes millièmes. Grâce à cet écart minuscule, Ben Spies engrange sa sixième concrétisation de rang dans un exercice où il n'a encore jamais été battu depuis qu'il applique sa nouvelle formule.
Dani Pedrosa a soufflé dans les derniers instants la position de pointe à son compatriote et ennemi intime Jorge Lorenzo, et ce pour cinq minuscules millièmes, les deux hommes étant par ailleurs les seuls à avoir pu franchir la barre des 1'34 au tour.
Marc Marquez a comblé KTM en tirant le meilleur partie d'une piste du Mans qui s'est asséchée au fur et à mesure des minutes qui se sont écoulées, des conditions qui ont joué avec les nerfs de certains pilotes et non des moindres.
Michel Fabrizio n'a pas lâché son emprise sur le rendez vous sud africain du mondial Superbike en dominant la seconde qualification déterminante pour l'entrée dans la Superpole. Un exercice final qui sera manqué par Nieto, Muggeridge, Martin et Whyte, tandis que Morais s'est bien tenu avec la ZX-10R de Tamada puisqu'il pointe septième.
La météo a été une nouvelle fois au centre des préoccupations d'une dernière séance libre du quart de litre qui a vu Thomas Luthi rappeler avec son meilleur chrono qu'il a déjà vaincu par deux fois sur ce tracé.
Le Mans a fait sa première victime parmi l'élite en la personne d'un Gibernau qui s'est offert une belle figure sur le froid et humide tracé sarthois. Si l'Espagnol à la Ducati était ramené à son stand par un commissaire, sa visite à la clinique mobile révélait une fracture de sa clavicule mainte fois réparée et toujours aussi fragile.
Comme la veille, le Moto GP n'a pu profiter de son heure d'essai retrouvée. La pluie s'est ingéniée une fois encore à contrarier les plans de l'élite et c'est Colin Edwards qui s'est dépêché de signer un bon chrono avant que les nuages ne dictent leur loi.
Il avait signé pour deux ans au sein d'un Team Balatonring tout aux couleurs de son pays et monté par Jorge Martinez. Mais après seulement trois courses, les deux parties, qui avaient connu l'intense bonheur de s'approprier la couronne mondiale en GP125 à l'issue de la saison 2007 se sont fâchées pour des histoires de contrat et de droits.
Les conditions au Mans sont toujours aussi changeantes avec cette pluie qui s'ingénie à rincer une piste qui a tout juste le temps de sécher pour offrir aux pilotes une fenêtre de tir réduite pour aligner le chrono.
SPONSORISE