Le 5ème rendez vous des Coupes de France Promosport organisé par le MC Pau-Arnos a tenu toutes ses promesses. Entre les courses à suspense dans bon nombre de catégories et le soleil en milieu d'après midi, tout le monde s'est régalé du spectacle offert sur la piste.
Que l'on ne s'y trompe pas. Le patron du Supersport cette saison, c'est un Sam Lowes qui avait fait ce qu'il fallait pour remporter à Imola ce dimanche sa cinquième victoire de rang. Mais sa position de pointe ne lui a pas servi face à un Kenan Sofuoglu au retard conséquent au championnat et qui devait réagir sous peine de sombrer.
Ce week-end à Imola, il n'y a avait rien à faire contre un Tom Sykes impérial qui, de la Superpole au drapeau à damiers de la seconde manche n'a jamais été inquiété. Le Britannique à la Kawasaki s'est ainsi magnifiquement refait de sa bévue de Portimao, jusqu'à reprendre la tête du championnat à un Sylvain Guintoli qui a connu l'infortune de casser son moteur lors de la première course.
A Assen, durant le Grand Prix des Pays-Bas, la tragédie Ducati a pris une tournure encore un peu plus douloureuse avec un épilogue qui n'a fait que rajouter à une ambiance déjà bien lourde.
Même si les conditions climatiques qui règnent typiquement autour du tracé d'Assen ont largement perturbé les deux premières journées d'essais avec des pluies intermittentes, le Grand Prix qui comptait 26 tours et qui s'est déroulé devant pas moins de 90 000 spectateurs a pu avoir lieu sur une piste sèche.
C'est à croire qu'il n'y a que Yamaha à ne pas se rendre compte du fait que Cal Crutchlow a pris une autre dimension cette saison. Jusqu'à surprendre agréablement le pourtant exigeant Hervé Poncharal. Mais les faits sont là : à Assen, il est devenu le premier pilote britannique depuis Jeremy McWilliams en 2002 à avoir conquis une position de pointe.
Dani Pedrosa n'est pas loin de se présenter comme le grand perdant de ce Grand Prix des Pays Bas à rebondissements. Avec la blessure de son grand rival Jorge Lorenzo, il était en mesure d'assommer la concurrence, de verrouiller le championnat en prenant la poudre d'escampette.
Marc Marquez a beau répéter qu'il ne se sent pas concerné par le titre de Moto GP, il a du mal à convaincre. A Assen, il est monté sur son sixième podium de l'année, en sept courses disputées, une deuxième place qui le ramène à 23 points de son équipier leader du classement général Dani Pedrosa, au lieu des 30 regrettés avant l'entame des hostilités bataves.
Valentino Rossi l'a avoué à l'arrivée d'un Grand Prix des Pays-Bas qui restera dans l'histoire, il ne croyait plus vraiment retrouver le goût de la victoire.
A tous les points de vue, ce Grand des Pays Bas de Moto GP aura été hors norme. Comme si les frontières de l'impossible avaient été transgressées. Les froides analyses et les pronostics les plus établis ont été balayés par le courage des hommes et submergé par les émotions qu'ils ont engendré.
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