Andrea Dovizioso a donc été vaincu une nouvelle fois les armes à la main face à un redoutable Marc Marquez que rien ni personne ne semble pouvoir arrêter. Sur ce point, l’officiel Ducati donne rendez-vous dès maintenant en 2019. Par dépit ? Plutôt par conviction. Et il explique pourquoi en revenant d’abord sur son abandon…
Après le Grand Prix de Thaïlande, Valentino Rossi avait prévenu : non, les Yamaha ne sont pas guéries. Et cette corse au Japon lui a donné raison. Dominées par Cal Crutchlow avec sa Honda mais aussi à présent par les deux Suzuki, les motos frappées des tris diapasons doivent leur présence aux avant-postes au métier du Doctor. Au Motegi, il a fini quatrième et à la faveur de l’abandon de Dovizioso s’est relancé dans la course pour être vice-champion du monde !
Le moins que l’on puisse dire c’est que Johann Zarco espérait un tout autre résultat de ce Grand Prix du Japon. Après avoir raté la pole position de peu, le Français envisageait une lutte aux avant-postes. Mais un départ problématique qui lui a fait perdre d’entrée cinq places a bouleversé des plans qui se sont encore compliqués avec une Yamaha moins en forme qu’escompté. Et ce n’est qu’à la faveur des faits de course que le Français a tout de même réussi à prendre un résultat convenable.
La fin de saison est décidément douloureuse entre Jorge Lorenzo et Ducati, au sens propre comme au figuré. Le Majorquin quittera la maison rouge après deux ans de présence à la fin de cette année pour s’en aller rejoindre Honda. Après trois succès, les blessures sont d’abord arrivées en Aragon puis en Thaïlande. À cette échéance, Por Fuera s’est fracturé le poignet. Et ça devient compliqué…
À trois Grand Prix de la fin de cette saison de MotoGP, il ne reste plus que les accessits à distribuer. En effet, sur le tracé du Motegi, Marc Marquez a joué sa balle de match de superbe manière pour rafler la victoire et le titre. C’est sa cinquième couronne dans la catégorie reine et la troisième fois de sa carrière qu’il touche à la félicité au terme d’un Grand Prix du Japon. Tout s’est joué à deux tours du but. Mais en Moto2, une Marseillaise a retenti que tout ne soit remis en cause au parc fermé…
Andrea Dovizioso est arrivé au Japon avec l’idée bien ancrée d’empêcher le sacre de Marc Marquez sur les terres de Honda. Et d’entretenir encore un peu le suspense dans cette saison qui devrait pourtant revenir à l’Espagnol du HRC. Pour le moment, l’officiel Ducati réussit parfaitement dans son entreprise. Le voilà en pole position pour la course de dimanche au Motegi.
En Aragon il y a quatre semaines, Johann Zarco était quatorzième sur la grille de départ, ne sachant plus trop à quel saint se vouer. Puis est arrivé le Grand Prix de Thaïlande où le Français a retrouvé le top 5 et le voilà jouant la pole position au Japon en pensant à la victoire en course. Le tout avec pourtant officiellement la même Yamaha…
La séance qualificative du Grand Prix du Japon a livré un leader attendu en la personne d’Andrea Dovizioso une fois de plus à l’aise sur le Motegi avec sa Ducati. Mais c’est la suite de la grille de départ qui est une surprise avec notamment un Johann Zarco qui a contesté la suprématie de l’Italien jusque dans les ultimes secondes. Mieux, c’est un surprenant Jack Miller qui ferme la première ligne. Mais où est donc passé Marc Marquez ?
Sylvain Guintoli joue ce week-end au Motegi le troisième pilote Suzuki et le second Français en MotoGP. Mais il est aussi le premier à faire rouler les dernières évolutions de la GSX-RR en vue de 2019. Une marque de confiance de la part de la firme d’Hamamatsu qui va droit au cœur de l’ancien Champion du Monde de Superbike avec… Aprilia.
Le contraste en serait presque saisissant. Alors que dans le box Yamaha, Maverick Vinales loue les qualités retrouvées de sa Yamaha, on constate à côté de lui un Valentino Rossi dubitatif et à tout le moins bien moins affirmatif. Le Doctor préfère encore attendre et voir. Rendez-vous samedi pour connaître la suite de ce Grand Prix du Japon…
SPONSORISE
