Samedi, Guillaume Flandin réalise la pôle. Dimanche, il pointe deux à la super pôle. Le pilote numéro 17 part en seconde position de la première manche, place qu'il gardera jusqu'à quelques tours de la fin. Il faudra deux attaques en deux tours pour permettre au pilote Luc1 de s'imposer sur cette première épreuve.
Chez les E 2, pour la dernière épreuve du championnat de France d'enduro 2010, l'image du week-end était la dernière apparition de David Frétigné sur une Yamaha. Le champion de France, Pierre Alexandre Renet, a pris les choses en main dès le samedi matin, mais a du resté vigilant toute la journée, Sébastien Guillaume étant à une bonne quinzaine de secondes derrière la Normand, ce qui ne laisse pas une grosse marge.
Lors de sa pige en Grande Bretagne dans le championnat local de Superbike, Loris Baz n'a pas mis longtemps à se tailler une réputation, et peut-être bientôt un nom, au sein d'une équipe Motorpoint Yamaha qui a décidé de le revoir pour le dernier meeting de la spécialité à Silverstone.
Après l'arrivée cette année de la catégorie Moto 2 relatée sur Caradisiac par l'ami André, c'est à l'horizon 2012 que la Moto 3 viendra prendre le relais des 125cc deux temps. Bien que le règlement qui régira ces 250cc quatre temps soit encore un peu flou, certains affûtent déjà leurs armes afin d'être de la partie.
Être revenu aussi vite sur la piste après un double fracture tibia-péroné, cela aurait été sans aucun doute un exploit pour un Randy De Puniet qui avait, jusque là, tout aussi favorablement marqué les esprits du paddock Moto GP avec une très probante première partie de saison.
C'est la question qui commence à sérieusement agiter les coulisses du Moto GP. Il est clair que l'épaule de Valentino Rossi ne permettra pas au pilote de sortir de chez Yamaha par la grande porte. L'Italien souffre et s'est résolu à se faire opérer d'une blessure qui aura été finalement le véritable tournant de sa saison, plus que sa violente chute subie lors du Grand Prix d'Italie.
En Moto GP, il y aussi des mariages de raison et la prolongation de la relation entre Colin Edwards et Tech3 pour une autre saison en est une démonstration.
Il a fallu un peu de temps après le Bol d'Or pour joindre certains managers, c'est bien, cela permet de discuter à tête reposée, sans l'euphorie, la fatigue et la tension de la course.
Peyrat le château était ce week-end la capitale Française de l'enduro et recevait la finale du championnat de France. Chez les E 1, Antoine Méo arrivait avec 46 points d'avance sur Marc Germain, depuis Langogne, de quoi être serein. Et dès samedi matin, c'est Johnny Aubert qui prend le commandement devant Antoine Méo.
Il est encore très prématuré de parler de revirement et certainement déplacé de spéculer sur une « débâcle » entendue sur certaines ondes, mais on ne peut pas non plus décemment minimiser la pauvreté du spectacle offert par les troupes Yamaha sur le tracé d'Aragon ce week-end.
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