
Pour entamer son centième Grand Prix de carrière, Mike Di Meglio a réussi une belle affaire, celle de se qualifier à la tête de la seconde ligne, place stratégique qui autorise tous les espoirs pour une course qui s'annonce difficile.
Pour entamer son centième Grand Prix de carrière, Mike Di Meglio a réussi une belle affaire, celle de se qualifier à la tête de la seconde ligne, place stratégique qui autorise tous les espoirs pour une course qui s'annonce difficile.
Il aurait souhaité une troisième ligne mais c'est de celle de derrière qu'il partira pour un Grand Prix de Grande Bretagne qui risque bien de voir revenir les averses. Une pluie qui s'est en revanche faite oublier lors d'une séance qualificative mitigée pour un Français qui dit avoir du mal à trouver le bon rythme dans les derniers secteurs d'un tracé de Donington qui fera, ce dimanche, ses adieux à l'élite.
Comme en Stock 1 000, c'est un Belge qui s'est approprié la pole chez les 600 en bouleversant l'ordre jusque là établi par les précédentes séances d'essai. Si Simeon a dominé Berger dans la catégorie précitée, Lonbois a mis fin au règne de Petrucci dans cette discipline où les R6 se taillent la part du lion.
Xavier Simeon a mis fin à la domination exercée jusque là à Brno par Maxime Berger dans la catégorie 1 000 Superstock, en s'appropriant la position de pointe avec sa Ducati officielle. Le Belge et le Français devancent un toujours aussi teigneux Fores sur la Kawasaki Pedercini alors que Corti ferme la première ligne avec la GSX/R Alstare.
Si Ben Spies domine en mondial Superbike sur le tracé de Brno, l'autre sociétaire Yamaha pour le Supersport lui, humilie le reste de son plateau. Une fois encore, comme lors des précédentes séances d'essai, le Britannique a évolué dans un autre espace temps et fait exploser ses adversaires.
Il n'y a rien eu à faire contre l'ogre Ben Spies tout près cette fois de dévorer la tête du championnat une fois que les deux manches de Brno seront consommées. L'Américain a pris sa neuvième position de pointe de la saison après avoir pris les meilleurs chronos des trois étapes pour y arriver.
Il y est ! Enfin, et après trois ans d'effort et de frustration, éconduit par Kawasaki, snobé par Suzuki et refusé par Yamaha, Jorge Martinez accède à l'élite avec son entité Aspar.
Ce n'est que dans les toutes dernières secondes qu'Hector Barbera a privé de la position de pointe un Marco Simoncelli qui pensait bien pourtant avoir fait l'essentiel en étant le premier à vaincre le seuil des 1'32 au tour. Mais l'Espagnol l'a imité, puis fait un peu mieux, pour moins d'un dixième.
Il a attendu les trois dernières minutes pour produire son effort et montrer de quel bois il se chauffait à ses trois rivaux du moment dans la catégorie reine. Chacun à leur tour, en effet, ils s'étaient jusque là appropriés la position de pointe, en commençant par un Stoner qui a été le premier à lâcher l'affaire puisqu'il a chuté.
Bradley Smith a eu l'immense satisfaction de conquérir la pole sur ses terres de Donington particulièrement ensoleillées. Il lui a fallu quand même quasiment la dernière seconde pour mettre à la raison un Marc Marquez bien en rythme avec sa KTM. L'Espagnol à l'Autrichienne devance ses compatriotes aux Italiennes, soit Simon et Gadea.
SPONSORISE