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Il y a, chez nous, les calendriers de La Poste et des pompiers, et puis, pour le reste du monde, il y a le calendrier Pirelli. Le document indispensable pour tourner la page d'un exercice afin de mieux en entamer un autre, un rendez-vous attendu avec une telle ferveur qu'il relève du parcours initiatique.
La conjoncture est ainsi. Pour gagner les cœurs des motards tout aussi pressurisés au quotidien que dans l'oeil du radar terminator sur la route, il n'est plus d'actualité de sortir le dernier produit cubé, statutaire, ostentatoire, débordant de puissance et enfumant tout ce qui roule sur cette terre.
Si l'on fait le bilan des derniers salon majeurs européens, on ne pourra que constater l'arrivée sur le devant de la scène commerciale de la suspension électronique. Les puces savantes s'étaient installées dans l'accélérateur pour faire entrer dans le monde de la moto de grande série les notions d'antipatinage, de modes moteur à la carte, voire même de « launch control » pour certaines.
Victory s'est installé dans le paysage pour planter son drapeau exactement en face de la maison Harley-Davidson. On rappellera que la marque est l'une des armoiries qui trônent dans l'imposant palais Polaris qui termine, au passage, de fignoler le grand retour de l'autre symbole historique du custom musclé qu'est Indian.
Il faudra sans doute s'attendre à ce que de nouveaux records pleuvent au chronomètre durant la prochaine saison de vitesse du côté de Phillip Island. Le tracé apprécié de tous vient en effet d'être rajeuni dans son enrobé.
Un moment sur la sellette avec l'arrivée en Grand Prix d'un Moto 2 reprenant sa philosophie d'une moto de course mue par un 600cc, le Supersport a finalement vaincu cette concurrence pour en ressortir renforcer. Démonstration faite avec cette future saison 2013 de la spécialité qui s'annonce comme sa plus belle depuis l'année 1999.
Si, pendant un temps, le marché de la moto a pu croire qu'il gagnait un volume tel qu'il sortait d'une ère de confidentialité réservée à des inconditionnels, les résultats qu'il enregistre, depuis la cataclysme économique de 2008, le ramène à la réalité. Ou à ses fondamentaux, c'est selon.
Si les slicks sont introduits en course en 1977 (à l'époque tous les pilotes roulaient avec des pneus à sculpture, Barry Sheene fut le premier à rouler ainsi) c'est en 1987 que Michelin commercialise les premiers pneus radiaux, début d'une évolution ou plutôt d'une révolution pour les fans de performance.
Givi remet au goût du jour l'une de ses stars: le Maxia E52. Le top case offrant une contenance de 52 litres est capable de transporter deux intégraux. L'italien le relooke donc en douceur sans pour autant influer sur l'encombrement qui a su rester compact, permettant donc une utilisation urbaine sans peur de tout arracher au passage.
Des réflecteurs à la forme d'un nounours fringué KTM (Kids Reflector 5 euros) capables de s'accrocher où l'on veut pour gagner en visibilité nocturne en passant par un mini Teddy en peluche (15 euros) pour rassembler vos clefs, ce Noël se ponctue d'orange.
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