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Interview d'Eric Dumas après son périple de 21 000 kms jusqu'au Lac Baïkal à bord de son side-car BMW R12 de 1939.

Dans Moto / Loisirs

Jean Jacques Cholot

Interview d'Eric Dumas après son périple de 21 000 kms jusqu'au Lac Baïkal à bord de son side-car BMW R12 de 1939.

Souvenez-vous; en début d'année, nous nous présentions Eric Dumas qui s'apprêtait à partir de Thiers (63) pour rejoindre la lac Baïkal à bord de son side-car BMW R12 de 1939 (on retrouve l'article en cliquant ici). Trois passagers se sont relayés à bord du panier, dont François Thomas. Nous les avons rencontrés lors du dernier Salon Moto Légende.


JJ. Bonjour Eric; la dernière fois qu'on s'est quitté tu te préparais à partir, alors... ?


ED. Oui, alors, c'est que du bonheur. La véritable liberté on la trouve sur la route parce que chaque jour est différent et chaque jour est une découverte du monde et surtout des autres, de ceux qu'on va rencontrer, qui son à 99,99 % des gens merveilleux.


Interview d'Eric Dumas après son périple de 21 000 kms jusqu'au Lac Baïkal à bord de son side-car BMW R12 de 1939.

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JJ. On va juste avant resituer le voyage ; donc tu es parti de Thiers, tu as rejoins le Lac Baïkal et tu es revenu. Un périple de...


ED. ... 21500 km, dont la moitié dans des conditions météorologique un peu compliquées, parce qu'on est partis l'hiver et qu'il a fallut jongler avec la neige, avec le froid avec les difficultés de rouler dans ces conditions là. Mais grâce à tous les copains qui ont été autour de ce projet et à ceux qui ont bien voulu partir avec moi, on a fait ça dans les meilleures conditions du monde et surtout, surtout, les grandes rencontres qu'on a pu faire sur la route, qui nous ont facilité souvent la résolution des problèmes rencontrés.


JJ. Parce que ça n'a pas était simple ; déjà les températures, vous avez eu des amplitudes assez importantes ?


ED. Oui puisqu'on est partis de l'Europe le 25 janvier où c'était relativement tempéré, et cette année là, c'est à dire 2014, l'hiver avait du mal à s'installer. On est parti il devait faire 5°C, sous la pluie et régulièrement la température est tombée, jusqu'à ce qu'on atteigne la Slovénie, la Roumanie et là les températures sont devenues relativement basses de l'ordre de -­20°C. Il faut dire qu'on est passé un petit peu à coté des grandes catastrophes, puisque quand on a traversé la Roumanie et la Moldavie, ils venaient juste de terminer une période de grand froid. Ils étaient descendus à ­-40°C, et nous on est arrivés là dessus à ­-15 -­20°C, donc c'était formidable.


JJ. Vous avez traversé l'Ukraine, juste au moment où les événements ont démarrés, ça n'a pas était trop compliqué ?


ED. Alors, une chance extraordinaire, une fois de plus, puisque nous avons traversé l'Ukraine juste avant que les gros problèmes du sud se déclenchent. Tout se passait dans la région de Kiev jusque là; nous on est passé par le sud et par les fameuses frontières de Donetsk qui sont sous les feux de l'actualité à l'heure actuelle, puisque les plus graves troubles c'est là bas que ça se passe. On a traversé cette frontière là et dans les conditions les meilleures possibles à savoir que l'accueil du coté russe comme du coté ukrainien d'ailleurs, s'est fait très très facilement et en Ukraine on a rencontré des gens merveilleux qui nous ont offert l'hospitalité durant deux jours à Marioupol précisément ; Marioupol qui est encore une fois, le cadre de conflits, enfin de heurts très sérieux.


JJ. Alors justement, ce type de voyage, ce n'est pas facile, vous avez rencontré des problèmes, principalement mécaniques, mais à chaque fois, ce sont des aventures humaines.


Ed. C'est avant tout des rencontres. J'ai l'habitude de dire, un voyage, c'est les rencontres ensuite les paysages et ensuite l'aventure humaine. Les rencontres humaines bien sur, puisqu'à chaque fois, c'est une vérité que je peux vérifier systématiquement dans les voyages. A chaque problème rencontré dans la mécanique et même au niveau personnel, mais particulièrement au niveau de la mécanique, on rencontre toujours la personne qu'il faut au bon moment. C'est curieux, on a l'impression d'un miracle, quelques fois on est très déçus, perdus par la situation, et d'un seul coup, surgit de derrière les bosquets, la personne qui va nous résoudre le problème. Ça je trouve ça formidable.


Interview d'Eric Dumas après son périple de 21 000 kms jusqu'au Lac Baïkal à bord de son side-car BMW R12 de 1939.


JJ. Justement quel problème as-tu rencontré au niveau de la moto ?


ED. Le premier problème qu'on a eu, un petit peu sérieux mais sans plus, c'est un bris de joint de culasse sur la moto ; chance ! J'avais pris des joints de culasse d'avance, donc j'ai pu réparer ça sur le bord de la route, sans difficulté, ça m'a pris environ une heure et demie de réparation. C'était en fait une petite panne. Autrement le reste c'est beaucoup d'entretien de la machine. De toute façon, tous les jours il faut être à l'écoute de cette mécanique qui est ancienne ; on ne peut pas se permettre de faire l'impasse là dessus, parce que c'est elle qui nous conduit, et sans elle on ne peut pas continuer le voyage. Donc il faut être à l'écoute de la machine de manière à prévenir d'éventuels problèmes. Je ne sais pas... un rayon qui se desserre ou un rayon qui est cassé, qui peut entraîner la casse des autres ; il faut surveiller la moto et il y a grosso modo un boulot d'une heure par jour, systématiquement, à faire pour la vérifier, niveau d'huile et compagnie. Des choses lambda mais qu'il faut absolument faire si on veut continuer le voyage dans de bonnes conditions. Alors c'est facile ou relativement facile quand la température est clémente, quand il fait très froid ce n'est pas toujours évident; ça m'est arrivé de faire les niveaux d'huile, les réglages de soupapes sous la neige qui tombe, sous une bâche, donc ça devient un peu compliqué, un peu rock 'n roll, mais c'est ce qu'on aime.


JJ. Oui, mais malgré tout, à chaque fois que tu as un pépin il y a toujours une bonne âme qui veille sur toi, c'est aussi le coté que tu recherches.


ED. Bien sur, je vais employer un grand mot qui s'appelle l'aventure, c'est un peu galvaudé tout ça, parce que tout le monde l'utilise à tord et à travers, mais pour moi l'aventure c'est justement de ne jamais pouvoir prévoir à l'avance ce qui va se passer. Ça s'est formidable, parce qu'on est absolument acteur de notre situation et non plus spectateur. On est obligé d'agir et d'agir de la meilleure façon. Quelques fois on fait des choix, on espère que ce sera les bons et jusqu'à présent, le résultat en est la preuve, les choix ont du être les bons depuis pas mal de temps.


JJ. Ton meilleur souvenir ? ça ne va pas être facile.


ED. ça ne va pas être facile parce qu'on en a tellement tellement ; le meilleur souvenir de ce voyage si,... ça va être de rouler sur le Baïkal puisque le leitmotiv de cette histoire, c'était effectivement de rouler sur le Baïkal, donc tout ce qui s'est déroulé avant et après en découle, et rouler sur le Baïkal c'est un rêve devenu réalité. Poser les roues de cette moto qui commence à être une très vieille moto, sur le Baïkal millénaire qui nous a fait rêver toute notre enfance et toute notre jeunesse de Dostoïevski à tout ce qu'on veut en passant par Tesson qui en a raconté les beautés, c'était le rêve absolu qu'on voulait réaliser et donc le jour où on est arrivés à poser les roues de la moto sur le Baïkal et à se déplacer dessus, ça paraissait complètement magique.


Interview d'Eric Dumas après son périple de 21 000 kms jusqu'au Lac Baïkal à bord de son side-car BMW R12 de 1939.


JJ. En plus c'était avec ta fille à ce moment ­là ?


ED. Non là on était toujours avec François, ma fille est arrivée justement à l'issue de notre séjour sur le Baïkal.


JJ : Et toi François (qui vient de nous rejoindre)?


FT. Il y a quelque chose qui me frappe dans tout ce qu'on a filmé, il y a un mot qu'on avait à la bouche en permanence pendant le voyage, c'est INCROYABLE . On n'y croyait pas ; ça nous sortait spontanément comme ça dix fois par jour, que ce soit le paysage ou l'état de la route, c'était incroyable ; vraiment vraiment un voyage incroyable. Heureusement qu'on a les photos et la vidéo pour être sûr qu'on n'a pas rêver.


JJ. Il n'y a pas eu un moment où vous vous êtes dit: "qu'est ­ce que je fous là" ? Le froid tout ça.


FT. Non, on était contents. C'est ça qui est très drôle. On s'est arrêté le soir après avoir rouler dans des conditions épouvantables etc. On trouvait un coin merdique pour poser la tente derrière le mur d'un abribus pour ne pas être en plein vent, à condition que le vent ne tourne pas, et puis on sortait il faisait ­-20, ­-25°C et on se disait : qu'est ­ce qu'on est bien, la chance, c'est merveilleux.


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ED. C'est vrai. Moi, je me souviens de m'être dit en roulant et Dieu sait que les conditions n'étaient pas faciles, de me dire : merci merci merci de m'autoriser à être là de rouler avec ma moto dans ces conditions et quand je dis merci c'est merci aux éléments et merci à nos familles aussi qui nous ont permis de vivre ça. Parce que ce sont des cadeaux incroyables. Je me dis pourquoi moi ? pourquoi moi ? Alors je ne sais pas, remercions qui de droit.


JJ. Oui parce que nous, quand on vous écoute parler, on a l'impression que c'est facile mais pas du tout; ce sont quand même des conditions extrêmes.


F. Il n'y avait pas que les conditions. Il y avait plein d'incertitudes ; ne serait­-ce que quand on est partis. Incertitudes sur l'évolution de la situation politique en Ukraine, les tensions déjà très fortes entre l'Union européenne et la Russie, entre Poutine, Angela Merkel et François Hollande. On n'était pas sûr que le temps qu'on arrive à la frontière russe, ils nous laissent passer ; ça c'était une première incertitude. Deuxième incertitude, on avait essayé de faire un planning, un tracé etc. On ne savait pas du tout si on serait capable de le tenir, de faire nos 200 km par jour, qu'il fallait faire impérativement pour être à la fois au rendez­-vous avec Sabine à Irkusk et aussi par rapport aux dates de visa. Il y avait des chutes de neige très impressionnantes. Dès la Roumanie, l'autoroute enfin les routes principales été bloquées ; il y avait trois mètres de neige on voyait ça aux infos, ­-25°C, de la neige partout, les routes bloquées, les chauffeurs routiers nous disaient : non vous ne pouvez pas aller là, ça ne passera pas.


Interview d'Eric Dumas après son périple de 21 000 kms jusqu'au Lac Baïkal à bord de son side-car BMW R12 de 1939.


JJ. Et finalement vous êtes passé...


ED. 0n a eu de la chance, l'ouverture de la porte s'est faite devant nous ; alors on ne peut pas ne pas être mystique devant tout ça. Il y avait tellement d'impondérables dans cette histoire qu'il est arrivé à un moment ou à part continuer à rouler et à s'obstiner à rouler, on n'était plus maître de rien. C'est vrai, on a beau avoir de la volonté, il n'empêche qu'il y a un moment où la volonté ne suffit pas. Voilà, c'est tout, mais on était secondé quand même par une machine merveilleuse, celle qui est encore là. Quand je la vois dans un salon comme celui-­ci tout feutré avec de la moquette par terre et que je sais d'où elle vient, où elle est passée il y a à peine six mois quand on était dans des conditions déplorables de boue, de trous, on était crottés jusqu'à la figure, jusqu'aux yeux et qu'elle est là présente ici et toujours fidèle, moi je suis émerveillé et je suis surtout pas blasé de tout ça.


JJ. Des projets ?


ED. Des projets on en a toujours dans un coin de la tête mais je me suis toujours promis de profiter à fond de l'instant présent avant de faire autre chose. Et là on est dans l'instant présent à savoir, de ce voyage. On est toujours dedans ; on va terminer l'année 2014 comme ça avec des souvenirs plein la tête, toujours un peu sur un petit nuage. Quand tout cela commencera à s'estomper, l'envie va revenir, je le sais, c'est toujours comme ça.


Interview d'Eric Dumas après son périple de 21 000 kms jusqu'au Lac Baïkal à bord de son side-car BMW R12 de 1939.


A chaque fois que je rentre de voyage, une petite confidence qu'il ne faut répéter à personne, à chaque fois que je rentre de voyage je dis à ma famille : celui-­là c'est le dernier. Parce que je pense avoir fait le tour de la question, mais c'est jamais vrai ; donc des projets je suis bien persuadé qu'il y en aura d'autres mais pour l'instant, c'est trop tôt.


C'est comme quand on va au cinéma, j'aime bien gérer, digérer tout ce que j'ai vu et après on peut se reposer sur autre chose et avoir d'autres envies, c'est l'envie qui prime surtout.


FT. On sort d'un très bon repas donc on n'a pas encore tout de suite faim.


ED. C'est ça.


FT. Eric parlait de digérer et c'est vraiment ça.


JJ. Vous souhaitez rajouter quelque chose?


ED. Non.


JJ. On peut inviter les gens à visionner le film ?


ED. Bien sûr avec plaisir; ce film que François a fait, c'est pour partager notre aventure, mais pas la partager pour en tirer une gloire, mais la partager pour donner aux autres envie de faire des choses intéressantes.


FT. Pour faire comprendre que ce n'est pas si compliqué que ça. On n'a pas besoin de la moto dernier cri. On n'a pas besoin de moyens extraordinaires, ça peut se faire, peut ­être pas l'hiver parce que les routes sont glissantes, c'est vrai que le side-car nous aide beaucoup, mais voilà, tu peux partir voyager très loin en 125cc, en mobylette.


JJ. Il y en a d'autres qui le font d'ailleurs; Robert Sexé à voyager très très loin, à une époque où ce n'était pas facile.


FT. ça demande du temps mais l'audace paye.


ED. Souvent oui, mais bon faut savoir après, lever le pied. C'est un jeu tout ça. Il faut jongler ; les jeunes jouent aux jeux vidéo, ils ne prennent pas de risque ils ont des stratégies, des machins et bien c'est la même chose mais en vrai il y a des stratégies. C'est-­à-­dire pourquoi passer là ce jour ­là, c'est compliqué la veille on nous a dit que... donc il faut arriver à juger et à jauger tout ça et prendre la meilleure décision au dernier moment ; il faut y aller et au moment où il faudra y aller on n'a plus le choix de revenir en arrière. Alors on espère qu'on ne s'est pas trompé de solution, mais en réfléchissant un peu, on s'aperçoit que ça marche pas mal quoi.


FT. C'est vraiment une aventure au quotidien, parce que même en ayant fait un gros gros travail de préparation, on ne peut pas savoir exactement où tu vas t'arrêter le soir, donc tu es toujours dans l'aventure parce que indépendamment, effectivement, du choix de la route les cartes qui ne sont pas toujours très fiables, tous les soirs il y a un moment où il faut penser à s'arrêter, à trouver un endroit pour passer la nuit dans les moins pires conditions ou du moins essayer d'être un peu abrité du vent et donc c'est un challenge permanent. C'est le meilleur remède contre la monotonie, parce que passer 30 jours à faire de la route tout droit en Russie, pour caricaturer ça peut paraître ennuyeux mais on ne s'est pas ennuyé.


ED. Donc voilà c'est histoire de bousculer un petit peu ce quotidien qu'on connaît tous, qui des fois nous déprime un peu, parce qu'on ne voit pas bien où on va, qu'on ne comprend pas bien la direction qu'on prend ; là on a un but, c'est important d'avoir un but et c'est la façon d'y arriver avec plein d'inconnus et on aime bien faire ça parce que c'est l'antithèse de notre monde moderne qui est carré, qui est sans originalité. La route, on n'a pas cinquante routes pour arriver à la fin, c'est ça qui est triste et c'est pour ça qu'il faut aller voir un petit peu à l'extérieur ce qui se passe.


FT. ça me vient comme ça à l'esprit un mot que tu emploies souvent pour expliquer cette volonté de fuir le quotidien la routine et quelque part le remède à la routine, c'est la route.


ED : c'est vrai oui.


FT. On est dans l'improvisation en permanence et on se fixe une règle : faire 200km par jour. Eric vous le connaissez, il faut faire 100 km le matin et 100 km le soir donc on ne s'arrête pas tant qu'on n'a pas fait 100 km ; donc on voit un très beau café qui a l'air très bien mais on n'a fait que 95 km donc on ne s'arrête pas, on continue.


JJ. Donc on fait 5 km et on fait demi-­tour pour revenir ?


FT. Mais si ça se trouve le prochain café sera 30 km plus loin. C'est une heure de plus, bon, mais voilà c'est une discipline à suivre ; si tu veux atteindre un objectif, il faut payer de ta personne pour t'en donner les moyens. Du coup, il y a cette incertitude en permanence même pour la pause déjeuner entre guillemets, tu ne sais jamais à quel heure vraiment tu vas t'arrêter et tu ne sais pas sur quoi tu vas tomber ; et on s'est arrêté plusieurs fois dans des cafés parce que c'était le moment où l'on pouvait se permettre de s'arrêter et on entre dans le machin et p***** c'est trois fois plus cher qu'ailleurs. On n'a pas les moyens. On prend juste un thé, les gens nous font la gueule et puis c'est arrivé très souvent que 5 ou ­10 minutes plus tard le patron arrive, discute un peu, il nous offre des beignets à la viande ou il nous offre une salade, une assiette de pâtes.


Donc remède absolu contre l'ennui.


JJ. Et la routine. Merci Eric et François et bon salon.


ED FT. Merci à toi.


Pour visionner les vidéo de ce fabuleux voyage, cliquez ici.


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