Après son forfait forcé à Assen, Matthieu Lagrive faisait sa rentrée en mondial SuperSport à Monza. Sur la Honda tchèque, il reprenait ses marques mais dés l'entame du week-end, le pilote était dans le bon rythme avec un package technique susceptible de lui donner un bon résultat.
Tout simplement inaccessible. Kenan Sofuoglu est sur une autre planète cette saison, et il l'a démontré en remportant sans conteste sa cinquième victoire sur six courses disputées cette année. Charpentier, à vouloir essayer de le suivre, s'est d'abord usé, avant de chuter.
La spirale que connaît actuellement le pilote turc est incontestablement celle du succès. En pleine confiance, Kenan Sofuoglu tourne la poignée sans douter et c'est un tourbillon qui s'abat sur son binôme, pourtant double Champion du monde consécutif en titre, Sébastien Charpentier.
Belle journée Ten Kate en cette entame de meeting à Monza. Si Toseland a battu les records en Superbike, les deux pilotes de l'enseigne batave se sont quant à eux tirés la bourre en SuperSport. Et c'est Charpentier qui a fini en tête, d'un souffle devant le leader actuel du championnat, Sofuoglu.
Trois Honda dans les cinq premiers. Voilà l'addition du jour présentée par le blason ailé aux tifosi. Une douloureuse d'autant plus difficile à avaler, que c'est une Yamaha et une Kawasaki qui donnent pour l'instant la réplique.
Pas de cadeau pour Nakano. Un malheureux Shinya qui a tant démontré chez Kawasaki pour qui il a écrit les premières lettres de son histoire en Moto GP. Un vice champion du monde 250 qui pensait bien enfin cette fois retrouver une moto à la mesure de son talent, une machine conçue et couvée par un premier constructeur mondial qui se plante rarement.
L'an dernier, James Toseland avait finalement décliné une offre de Ducati pour intégrer son team satellite D'Antin pour la saison Moto GP. L'Anglais, convoité autant pour son talent par les teams que pour sa nationalité par les organisateurs, avait alors choisi la voie de la stabilité technique et des meilleures chances de succès en jouant la carte Honda Ten Kate en Superbike.
Honda ressort la tête de l'eau. Certains vont se demander où est-ce que j'ai vu cela. Et bien pas en Moto GP, ou en tout cas, pas pour le moment. Avec Stoner, Rossi et Hopking sur le podium du GP de Chine, pas de Honda. Pas non plus en 250 où Lorenzo s'est presque baladé malgré tout les efforts de Dovizioso.
Il faut croire que pour les trente ans des 08h00 de Suzuka, Honda se refuse d'envisager la moindre défaite. Après avoir annoncé Toseland, promis Hayden et testé Checa, voilà que c'est Marco Melandri qui est maintenant mis sur le coup.
Après une étape turque décevante conclue par une chute en course, Alexis Masbou entamait l'échéance chinoise avec le doute chevillait au corps. Des qualifications désastreuses n'arrangeaient rien avant que la grâce ne touche le Français en course. A moins qu'il ne s'agisse d'un sursaut d'orgueil salvateur.
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