Avant de retrouver, du 5 au 7 février prochains, sa Honda RC213V dans la moiteur de Sepang, celui que l'on attend comme la révélation de l'année en Moto GP va s'égayer dans les congères de neige de la Principauté d'Andorre dans une voiture.
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Valentino Rossi a donc abandonné la maison Ducati après deux ans d'insuccès pour se remettre sous la protection du blason frappé des trois diapasons qui lui a si bien réussi par le passé.
Le début d'une nouvelle année signifie aussi la prescription des obligations de la précédente. Une relation que les pilotes ont bien compris, ce qui leur permet de régler quelques comptes et d'éclaircir certaines situations passées, ceci pour repartir d'un bon pied.
La vie d'un grand champion, ce n'est tous les jours fête. Prenez le cas de Jorge Lorenzo. L'affûté double champion du monde de Moto GP a beau vivre très bien sa passion, et en vivre tout autant, il n'a sans doute pas pu connaître la même ivresse que la nôtre, citoyen lambda, au moment d'affronter l'échéance des Réveillons.
La Dorna, en prenant le pouvoir d'un Superbike qui était jusque là le poil à gratter de son Moto GP, a promis que l'heure des bonnes synergies était venue. Démonstration faite avec cette pré-vente qu'ouvrira le site de Jerez le 10 janvier prochain.
Il ne vous aura pas échapper qu'en cette veille de passage d'une année à l'autre, le torride désert audio-visuel tente toujours d'entretenir le mirage de sa qualité en nous balançant les incontournables marronniers. Pour le coup, parfaitement de circonstance, puisque leur production se retrouve dans la dinde traditionnelle.
A l'image d'un Valentino Rossi, le Texan Colin Edwards a vécu une des pires saisons de sa longue carrière, si ce n'est, même, sa plus calamiteuse. Une onzième position comme seul meilleur résultat, des points récoltés à seulement huit occasions, une vingtième place au championnat, sans oublier une blessure à la clavicule qui l'a obligé au forfait au Mans, sur un de ses circuits préférés.
Parmi la très longue liste de Noël rédigée par Ducati Corse pour retrouver des couleurs en Grand Prix, le désir d'avoir une équipe test efficiente et complémentaire trônait à une bonne place. Un vœu qu'un Vitto Guareschi qui a donc survécu aux remaniements commandés par Audi, au contraire de Filippo Preziosi, assure désormais exaucé.
S'il est pour certains des périodes de trêve des confiseurs ou de d'hibernation, ces notions de pause ou d'armistice ne concernent en revanche aucunement le monde des affaires rythmé par le seul tempo de la bonne opportunité.
Il ne restait plus qu'une seule moto de disponible pour la prochaine saison du Moto GP. Une Suter-BMW adoptée par les hommes de Giampiero Sacchi réuni sous le auvent Ioda. Une enseigne, au passage, qui engagera avec une autre machine, mais toujours frappé du nom de Suter, notre Johann Zarco national en Moto 2.
