80 km/h: le Premier ministre refuse la proposition des sénateurs
Nous sommes à quinze jours de la mise en place de l'abaissement de la vitesse sur les réseaux secondaires à 80 km/h et la mesure n’en fini pas d’être contestée. Et malgré les propositions des sénateurs, Edouard Philippe s’obstine.

76 % des Français sont opposés à la mesure et malgré des manifestations, des pétitions et des actions d’élus, le gouvernement a fermé les vannes et n’écoutent plus. Même la Sécurité routière elle-même admet que la pédagogie est difficile à faire passer, tout comme le président de la Fédération nationale des victimes de la route, Dominique Courtois qui ajoute au problème la méthode utilisée. Vu comme une mesure injuste et surtout un moyen de faire entrer des sous dans les caisses de l'état, les sénateurs ont déposé une mesure pour laisser le choix aux collectivités d'apliquer ou non les 80 km/h
De son côté le Premier ministre vient de rejeter la proposition des sénateurs de confier la gestion de l’abaissement et le choix de la baisse de vitesse aux régions et départements. Une réaction seulement motivée par le refus «de céder face à la pression » et non aux bien-être de des citoyens. Le sénateur Michel Raison, porteur du projet, explique :
"Les sénateurs assumeront leurs responsabilités afin de favoriser les politiques de prévention par la présentation d'une proposition de loi et des amendements au projet de loi de finances 2019 afin de s'assurer que les recettes des amendes radars soient utilisées pour améliorer le réseau routier et sa sécurité, et non pour financer le désendettement de l'État"
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