Un guidon, c'est un guidon, c'est ce qu'a dû se dire Helder Rodrigues en partant ce matin, à bord de son 450 CRF rallye. Passé de Yamaha à Honda, le Portugais n'a pas mis longtemps à se familiariser avec sa nouvelle monture, au CP 3, Rodrigues était en tête au coude à coude avec Coma pour cette première spéciale de 271 kilomètres.
Le mondial Superbike entame cette semaine son intersaison lors de tests à Aragon. En marge de ces derniers, il reste les interrogations sur les guidons Ducati et Aprilia. Des incertitudes qui se sont exacerbées depuis que le team Crescent Suzuki a annoncé sa brouille avec un Sylvain Guintoli au revirement surprenant et inattendu, peut être préliminaire à une nouvelle étonnante.
Et de 2… ou de 9 couronnes (suivant de quel championnat on parle) pour Bidart qui a empoché le week-end dernier son second sacre au championnat de Suisse de Supermotard. Le pilote Luc1 favori de l'épreuve (avec 42 points d'avance) est donc reparti de Frauenfeld (c'est proche de Zurich si vous avez un doute) avec les honneurs.
Une 4 pattes visant le prochain Bol d'Or Classic… voici ce qui se cache derrière la numéro 61. Numéro mythique du Bol 1969 de Michel Rougerie et Daniel Urdich, la « 61 » revient via le CB 750 club qui mettra en course une vénérable 4 pattes Honda.
La crise économique avec la difficulté de séduire puis de fidéliser les sponsors est une chose, et cette nouvelle en est sans doute une autre. Car il s'agit là d'un investisseur qui n'est pas neutre en Grand Prix.
Assuré de son avenir proche, on espérait bien que Louis Rossi nous fasse une belle perf' au Japon. C'était bien parti pour, qualifié en 3ème ligne samedi malgré un moteur qui coupe, un premier tour moyen et une cassure avec la tête de course impossible à combler, 12ème à l'entame du dernier tour, la chute de 3 pilotes permet finalement à Louis de terminer 8ème.
C'est un petit coup de tonnerre dans un marché des transferts du Superbike qui en a fini avec sa saison 2012. Quelques beaux postes restent encore à pourvoir, et pas n'importe où puisque l'on parle de Ducati et d'Aprilia. D'aucuns disent que les reconductions de Max Biaggi à Noale et de Carlos Checa à Borgo Panigale ne sont qu'une question de temps.
Si les décideurs du Moto GP n'arrivent pas encore à convaincre les constructeurs, à commencer dit-on par Honda, des bienfaits de la centrale électronique unique, force est de constater que par petites touches, ils essaient de contourner l'obstacle pour arriver tout de même à leurs fins.
La durée n'est pas anodine et elle est comme un gage de pérennité et un signe d'apaisement. Dans une période économique incertaine où l'on prolonge rarement au-delà des deux prochains exercices, avec la certitude qu'au-delà des apparences, c'est surtout un accord de principe qui est d'abord matérialisé, le Japon a fait fort en s'assurant de son Grand Prix jusqu'en 2018.
Ce n'est pas encore cette année que Bouan lâchera sa couronne. Si la concurrence a fait rage durant l'ensemble des étapes du Moto Tour, nul n'a réussi à déloger le pilote Holiday Inn de sa place de vainqueur incontesté, même s'il a concédé lors de ce millésime plusieurs victoires d'étapes à Mathieu Gines et Julien Toniutti.
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