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2. La QJ Motor SRT 600 SX Touring est-elle la moins chère et la plus convaincante des "600" trails ?

 

QJ Motor SRT 600 SX Touring, la petite bête qui démontre, qui démontre…

Le premier constat n’est pas toujours le bon, mais ce petit trail suréquipé met à l’aise. Certes, on se passerait volontiers des malles arrière, surtout du top-case, mais l’équilibre général demeure correct une fois prise la mesure de l’encombrement et de la modification de comportement dynamique intégrés. Bonne nouvelle, la bagagerie -assez sonore sur les chocs amortis - s’enlève facilement. Mauvaise nouvelle, on se retrouve comme prévu avec une structure moche, mais protectrice en cas de chute. Le cintre est agréable de prise en mains et raisonnable de taille comme de cintre. Son implantation est même plutôt basse et rapprochée du conducteur, ce qui présage du confort ressenti. Au moins peut-on braquer de manière correcte et ne pas se faire surprendre en cas de demi-tours sur la route : les butées de direction offrent suffisamment de marge pour tourner court.

La polyvalence à pas cher

QJ Motor SRT 600 SX Touring, la petite bête qui démontre, qui démontre…

Bien évidemment, notre attention se porte sur le moteur. Alors, capable ou non, le berlingot chinois ? Suffisamment discret, que l’on parle de volume sonore ou de vibrations, il offre un comportement des plus agréable et maîtrisé. Déjà, son couple est efficace et immédiatement disponible, tandis qu’il se montre souple à la reprise et prompt à relancer jusque sur le cinquième rapport, y compris en agglomération où il compose sans peine avec les bas régimes. Rapidement, on sent que ce moteur aime enrouler sans rechigner à prendre du régime, notamment au-dessus de 6 000 tr/min pour une bonne envolée. N’attendez pas de lui qu’il soit démonstratif au possible, mais il met à profit ses deux modes moteur, sa santé et sa puissance suffisantes pour offrir de bonnes sensations et une pointe de caractère, toujours bienvenue. L’allonge est suffisante, tandis que l’on apprécie les rapports courts pour ne jamais s’ennuyer et facilitant toutes les évolutions, quel que soit le terrain. Voici un excellent compagnon de route, au quotidien comme lors de la recherche de grands espaces. De même, le off road ne lui fait pas peur, bien au contraire. Bien maîtrisée et sans à-coup dérangeant, l’injection convainc, elle aussi, par sa précision et par son efficacité.

Ludique, même en off road

Dans la terre, la SRT se montre même surprenante. Ne serait-ce sa béquille centrale aux ressortis trop souples (et qui claque, donc), que l’on pourrait s’imaginer engager et envoyer davantage dans les parcours techniques et les sauts calibrés. Capable de s’envoler (pas trop haut non plus) et surtout d’atterrir de manière correcte malgré le faible débattement de ses suspensions, on apprécie à son guidon les terrains les plus roulants ou l'on se lâche avec simplicité et plaisir. Des terrains sans trop de marches à franchir non plus, toujours faute de course suffisante des éléments de suspension. Le roulant, elle en fera assurément son affaire. Dans les pierriers, elle ne sera pas forcément à son aise non plus, mais toujours volontaire et facile à maîtriser. Une fois le contrôle de traction désactivé (à chaque démarrage), le trail QJ continue même de faire ses preuves et d'offrir une bonne capacité de contrôle. Sur terre comme sur route, où il se montre précis, maniable et très agréable, on s'amuse volontiers à son guidon. Né sous le signe de la polyvalence, profitant d’un cadre rigide et apparemment robuste, la SRT 600 SX apporte réellement quelque chose à la conduite d’un trail de moyenne cylindrée et offre d’être pleinement exploitée.

De la souplesse et des réglages

QJ Motor SRT 600 SX Touring, la petite bête qui démontre, qui démontre…

De fait, la position de conduite, détendue des bras aux jambes, est un plus pour les évolutions au quotidien, tandis que le voyage peut être envisagé de manière assez sereine : la selle est plutôt accueillante de forme quand bien même le recul y est limité et même si elle se montre ferme. Elle n’a en tout cas pas su nous déranger plus que de raison lors des différents périples à son guidon, sur routes sinueuses, reconnaissons-le, ou bien dans la terre bien tassée en évoluant debout, bien entendu, comme nous venons de la voir. Rigoureuse tant que l’on est détendu à son guidon, le réglage souple de son amortissement appelle à la fluidité ou au réglage, mais laisse parfaitement entrevoir un potentiel de confort et de précision. Le train avant profite d’une fourche rigide et d’un freinage puissant pour (r)assurer pleinement, tandis que l’étrier arrière apprécie de ne pas être régulé par l’ABS (à désactiver si l'on ne veut pas qu’il intervienne précocement).

Une motorisation réussie

QJ Motor SRT 600 SX Touring, la petite bête qui démontre, qui démontre…

Toujours discutable sur les Chinoises, le freinage appelle donc encore à être appris pour livrer le meilleur, tandis qu’il se met là encore volontiers à la portée des débutants et aux conduites les moins zélées, qui apprécieront de pouvoir régler l’écartement du levier, ou encore l’embrayage « anti dribble » améliorant le rétrogradage. Dès que l’on augmente le rythme, le trail reste cohérent et continue d’amortir en douceur tout en se montrant facile à placer et juste à doser niveau gaz : on ne manque de rien, tandis que la vitesse de pointe est plus que suffisante, avec plus de 180 km/h. Les deux modes Standard et Sport sont distincts et permettent de renforcer les sensations et de rendre au choix le couple ou la puissance plus sensibles, ainsi qu'une accélération plus ou moins franche et réactive. Sommaire, mais efficace. Certes la protection offerte par le carénage supérieur ou la bulle n’est pas à la hauteur de prétentions voyageuses et se montre sonore dans le casque, tandis qu’une pression s’exerce sur le haut du corps, mais les turbulences sont relativement bien écartées de la partie centrale et l’on peut rouler sans fatigue particulière sur autoroute. C’est là que l’on cruise à 130 km/h réels aux alentours de 4 500 tr/min, profitant d’une ambiance correcte à bord tout en continuant de trouver assez « moche » l’instrumentation, dont le potentiel graphique semble pourtant assez élevé. À (re)voir pour notre marché, donc. Autre point, le régulateur de vitesse présent sur certains modèles QJ Motor, notamment de trail, n’est ici pas présent.

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