Les Superbike ont fait leur rentrée à Portimao ce week end, Kawasaki a fait tourner en privé sa dernière ZX-RR en Australie, voici qu'aujourd'hui se sont les 125 et les 250 qui ont assuré leur première représentation 2009 du côté de Jerez. Une revue pour ainsi dire modeste, comme pour appuyer encore sur la dureté des temps.
Si Marco Simoncelli a récemment appris qu'il n'avait pas d'avenir en Superbike avec Aprilia, il peut se rassurer en pensant qu'il a une carrière intéressante à envisager avec Ducati en Moto GP.
Trente deux engagés, voilà quel est l'effectif du plateau d'un mondial Superbike qui va vivre en 2009 la saison la plus riche de son histoire. Une conjoncture qui donnerait presque le tournis pendant que les autres disciplines, et non des moindres, rament pour garder les motos sur leur grille de départ.
En sortant officiellement la liste des engagés pour la saison 2009 du mondial Superbike, la FIM n'a certes pas voulu faire de l'ombre à quiconque ni tirer sur le pianiste des Grands Prix. Mais en livrant cette donnée brut dans une conjoncture troublée, elle ne peut pas empêcher les parallèles rapides, les comparaisons à l'emporte pièce, alors qu'elle n'a fait administrativement que son travail.
La perspective de voir Marco Simoncelli en course lors du début de saison d'un mondial Superbike qui verra Aprilia revenir aux affaires avec sa nouvelle RSV4, a suscité bien des commentaires sur Caradisiac Moto, en toute fin d'année dernière.
A défaut d'avoir de multiples aides électroniques comme nos pilotes de Moto GP, nous autres, les gens normaux, sommes seuls maitres de nos faits et gestes lorsque que nous cravachons nos belles. Que ce soit sur route mais aussi sur piste.
Faire un burn est l'art de faire fondre un pneu arrière à 300€ pièce comme neige au soleil pour faire du bruit, de la fumée et surtout faire le malin devant les copains.
Il y a maintenant un mois de cela, je vous avais invité à élire la moto de l'année par catégorie dans une méga-sondage regroupant la catégorie basique, roadster, grand tourisme, supermotard et sportive.
Le jour même de Noël, nous vous annoncions les vues portées par la firme de Noale sur l'Endurance. Une RSV bi-cylindre pour Daytona en mars alignée par l'importateur américain et une RSV4 en Superstock pour le Bol d'Or sont les ambitions qu'Aprilia espère concrétiser cette année en parallèle de son programme en mondial Superbike.
Sur une base moteur de Honda 650, un extrait d'une XLR mais enrichi avec un carburateur de Suzuki GSXR 750, un cadre provenant d'un 750S Laverda , les roues d'une 125 Aprilla, une fourche de GSXR, pinces Brembo OR et amorto de 900 CBR. Voilà ce qui compose cette réalisation de Richard Chazellet et d'où le nom Larida pour LAverda-apRIlia-honDA.
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