Casey Stoner continue à enfiler les meilleurs chronos comme d'autres les perles sur un tracé du Mans baigné par le soleil. Seul sous la barre des 1'34 au tour, l'Australien domine son sujet et il laisse le soin au reste des troupes Honda de s'entre-déchirer puisque, cette fois, c'est Marco Simoncelli qui le suit.
Les places sont chères dans un Moto 2 où il ne faut pas trop se poser de questions pour espérer y tirer son épingle du jeu. Dix sept pilotes dans la même seconde, des chutes à n'en plus finir, mais les protagonistes reviennent sur la piste et ouvrent les gaz en grand comme si leur vie entière en dépendait.
Sur un tracé donné pour être un des terrains de jeux favoris des Yamaha, les RC212V ont livré d'entrée un véritable festival sur un tracé du Bugatti qu'elles ont dominé de la tête est des épaules. Les quatre pilotes officiels du HRC, Marco Simoncelli compris, ont ainsi la donné la leçon au Mans lors de la première séance d'essais libres.
L'incident aurait pu passer inaperçu, mais il hante le paddock de ce Grand Prix de France pour le moment baigné par le soleil au Mans. Il s'agit d'une rencontre, disons fortuite, sur le tracé d'Estoril, lors des tests d'après Grand Prix du Portugal, entre la Ducati de Valentino Rossi et la Honda de Casey Stoner.
En direct du Mans, Fausto Gresini a tenu à mettre un terme aux spéculations nées de la visite de Marco Simoncelli dans le stand Honda, lors de la manche de Superbike organisée à Monza. Le chevelu transalpin ne s'était alors pas caché pour monter sur la CBR de Xaus pour mieux évaluer sa position.
Que les inconditionnels de Dani Pedrosa se rassurent, cette vidéo n'est destinée que pour l'Australie. Il est donc tout naturel que ce soit le héros local Casey Stoner qui soit la vedette de cet opus à la gloire de la CBR1000RR. Un choix qui relève ainsi plus de la stratégie commerciale que de la préférence sportive et politique de la part de Honda.
La dernière marche du podium et un septième rang auront donc été la récolte d'une équipe Ten Kate à Monza qui compte sur deux Français pour défendre ses intérêts.
Critiqué pour sa rugosité sur la piste par certains de ses collègues, soutenu par un autre qui regrette le temps où les pilotes étaient selon ses dires plus sévèrement burnés, Marco Simoncelli s'est immergé ce week-end à Monza dans le bain d'un Superbike dont la virilité fait partie intégrante de sa réputation.
Si les deux Yamaha R6 dominent le début de saison avec des Kawasaki constantes dans leur sillage, il faudra à nouveau compter sur les Honda Ten Kate aujourd'hui du côté de Monza. Les deux CBR bataves pilotées par nos deux Français Fabien Foret et Florian Marino ont de quoi jouer aux avant-postes et elles l'ont prouvées lors des qualifications.
Le verdict de Monza a été impitoyable pour le twin Ducati qui n'a pas pu, lors de la première séance d'essai du Superbike, résister comme lors de l'identique qui a concerné le Stock 1 000.
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