Jerez avait arrosé à sa manière la présence du Moto GP sur son site, faisant souffrir Bridgestone, Montmèlo semble vouloir reproduire à l'identique les conditions météorologiques hasardeuses pour mieux brouiller les cartes d'un Grand Prix de Catalogne qui se fera sans Dani Pedrosa.
Ceci si vous avez l'ambition de vous inscrire dans le championnat Moto 3 en 2012. On le rappellera, cette catégorie sera le niveau d'entrée en Grand Prix dès l'année prochaine en lieu et place d'un GP125 qui vit ses derniers instants et, avec lui, l'ère du deux temps.
Au regard de la polémique qui secoue le paddock d'un Moto GP qui a fait connaissance avec les menaces de mort à l'encontre de l'un de ses acteurs, la scène prendrait presque une tournure symbolique. Est-ce pour en appeler à la sagesse divine en vue d'une absolution des pêchés que Jorge Lorenzo s'est rendu à la Sagrada Familia avec sa M1 accompagné de son équipe Yamaha ?
Pour peu, l'affaire tournerait à l'acharnement. Et bientôt au match Espagne-Italie. Le fait de convoquer à nouveau Marco Simoncelli au sujet du désormais historique incident sur la piste du Mans avec Dani Pedrosa, n'a fait qu'ajouter de la tension à une conjoncture qui n'en avait certainement pas besoin.
Deux semaines après s'être fait opérer une clavicule droite abîmée dans une campagne de France marquée par une violente joute sur la piste avec Marco Simoncelli, rien n'était moins certain de voir Dani Pedrosa reprendre le guidon de sa RC212V devant son public en Catalogne.
L'affaire des menaces de mort contre un Marco Simoncelli tourmenté tant par certains de ses collègues que par des officiels depuis l'accrochage avec Dani Pedrosa lors du dernier Grand Prix de France, ne fait pas du tout rigoler son employeur Fausto Gresini.
Pointé du doigt depuis le Grand Prix du Portugal par Jorge Lorenzo, stigmatisé depuis le Grand Prix de France après s'être accroché avec Dani Pedrosa, Marco Simoncelli n'est pas ce que l'on pourrait appeler un pilote populaire en Espagne.
D'ici cet été, il faudra bien officiellement se prononcer sur l'opportunité de maintenir, ou pas, au calendrier du Moto GP le Grand Prix du Japon déjà reporté pour les douloureuses raisons que l'on sait. Le rendez-vous est programmé pour début octobre, mais le danger de la contamination nucléaire a fait réagir les coulisses de la catégorie.
Ce week-end, en Catalogne, se déroulera une nouvelle étape d'un championnat Moto GP au climat délétère en coulisse. La commission des pilotes n'a plus de front uni entre un Loris Capirossi usé et un Valentino Rossi voué aux gémonies par un Casey Stoner lui-même prêt à donner le coup de poing à qui se trouvera sur sa trajectoire en piste.
Le Japon a tremblé sur ses bases, au sens propre comme au figuré, et cette dure épreuve, plus que d'avoir abattu le pays, semble, au contraire, l'avoir réveillé. Ainsi, Honda, n'a de cesse depuis de tenir la tête des communiqués en rappelant l'arrivée de son Cross-Tourer et en levant le voile sur un prochain missile qui sera digne de la noble lignée des RC30 et autre 45.
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