Pasini en 125, Takahashi en 250 et Rossi en Moto GP, tel avait été le verdict du Grand Prix d'Allemagne l'an passé. Des résultats qui pourraient tout à fait se renouveler ce week-end pour ce qui est de la 125 et de la Moto GP.
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Cette saison apparaît comme celle qui bousculera les statistiques. Valentino Rossi est à un jet de pierre de battre le fabuleux record de Giacomo Agostini du nombre de victoires en catégorie reine de la vitesse moto. Il a par ailleurs déjà porté son employeur Yamaha au firmament en lui faisant atteindre, lors du Grand des Pays Bas, le cap des 150 concrétisations.
En championnat du monde de vitesse cette année, à la mi-saison passée, ils ne sont plus que cinq, toutes cylindrées confondues à avoir marqué à toutes les courses. Combien seront-ils en fin de saison ? En 125, aucun pilote n'a marqué à chaque Grand-Prix, mêmes les deux premiers du classement ont déjà un abandon chacun.
A l'occasion de la fête Yamaha organisée à Misano, à peine remise du week-end Ducati, Valentino Rossi a bien sûr joué la vedette en honorant ses fans. Au cours de cette manifestation, il s'est laissé aller au jeu des questions-réponses, pour glisser quelques sous entendus sur sa saison mais aussi et surtout sur son avenir.
Dans les statistiques, il n'y a pas beaucoup de pilotes qui, partis du fond de la grille de départ, ont franchi la ligne d'arrivée en tête, dans des conditions de piste sèche. Il y en a un en revanche qui peut se targuer de l'avoir fait plus souvent que les autres. C'est Valentino Rossi.
En cette période d'intenses transactions pour ce qui est de la recherche des guidons, la parole de Jeremy Burgess n'est pas anodine. Le chef d'équipe de Valentino Rossi insiste pour que Yamaha ne passe pas à côté de l'opportunité d'enrôler un des talents actuels de la 250.
Si du côté de Yamaha on a mis les bouchées doubles pour sortir un moteur profondément remanié, l'autre élément de l'équation du succès, soit le manufacturier, en l'occurrence Michelin s‘est aussi doté de nouveaux moyens pour faire face à la concurrence féroce du duo Ducati-Bridgestone.
Victime d'une double fracture du fémur à la suite d'une mauvaise chute lors des essais préliminaires du Grand Prix des Pays Bas à Assen, Toni Elias a engagé sa course contre le temps pour remonter sur sa machine le 19 août à Brno. Une épreuve qui exigera de lui d'abord une force morale qui trouve aussi son essence dans les encouragements.
Rossi en réclame depuis l'entame de la saison face à cette satanée GP7 et son diable rouge dessus. Des watts, le « Doctor » veut des watts pour enfin suivre la Ducati ailleurs que dans les virages. Yamaha l'a bien entendu mais l'opération ne s'avère pas aussi facile.
Preuve qu'il avait gros à jouer sur le tracé d'Assen, Valentino Rossi avoue que cette victoire batave est un tournant du championnat. Car de l'aveu même du prodige de Tavullia : « Si Stoner avait gagné, sa victoire aurait été pratiquement décisive.
