La DORNA et la FIM ont beau appelé au calme et finalement au silence puisque la conférence de presse du jeudi d'un Grand Prix de Valence qui s'annonce tendu a été supprimée, rien n'y fait. Les camps de Rossi et de Márquez n'ont de cesse de se renvoyer la balle depuis une course malaisienne théâtre d'un accrochage entre les deux pilotes qui restera dans les annales.
C'est dans une conjoncture d'état d'urgence que va se rendre le MotoGP sur le tracé de Valence. Ce qui promettait être une belle finale entre Lorenzo et Rossi a maintenant des airs de couvre-feu imposés par la guerre ouverte déclarée entre le même Rossi et Márquez.
Dans une semaine, on connaîtra le nouveau Champion du Monde du MotoGP. Le dernier Grand Prix de la saison, celui de Valence, aura livré son verdict dans une ambiance qui est d'ores et déjà électrique. Depuis le Grand Prix de Malaisie, c'est la surenchère entre deux camps, celui de Rossi et celui de Márquez.
Le célèbre jeu Monopoly a décidé de se décliner en paddock de MotoGP. Une opportunité pour les 80 ans d'un jeu de société connu du monde entier. Et une initiative qui arrive au moment où la catégorie ressemble à un grand casino depuis le dernier Grand Prix de Malaisie.
La situation était déjà assez tendue comme ça pour ne pas en rajouter. Notamment avec une triste initiative consistant à jouer les intrus dans la vie privée pour mieux la perturber. C'est ce qu'a pourtant fait un duo d'Italiens se réclamant d'un certain genre de média dans l'antre des Márquez.
L'appel du Président de la FIM n'aura peut-être reçu aucun écho de la part des protagonistes de ce qu'il faut bien appeler l'affaire du Grand Prix de Malaisie. Valentino Rossi a ainsi décidé de porter l'affaire au-delà de la sphère motocycliste en saisissant le Tribunal Arbitral du Sport.
Le Grand Prix de Malaisie aura bientôt une semaine mais le malaise est toujours bien présent dans le milieu du MotoGP. Les mots ont entraîné des maux et la boite de Pandore semble avoir été ouverte. Rancoeurs et frustrations, si ce n'est haine, sont d'actualité entre des acteurs jusque-là parfaits.
Ce n'était pas prémédité mais ça ne pouvait pas mieux tomber. Au moment où le MotoGP s'embourbe dans un affrontement sans pitié entre Valentino Rossi et Marc Márquez, Yamaha nous suggère la course de demain, sans facteur humain sur la piste. Point d'égo, de susceptibilité mal placée ou de crise de nerfs.
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Le représentant de Yamaha sur le bord de la piste s'est livré à un numéro d'équilibriste au sujet de ce qui restera l'affaire Rossi-Márquez en Malaisie. Ne pouvant donner raison à son pilote, il ne lui a pas plus jeté la pierre en mettant les choses dans un contexte plus général né après le Grand Prix d'Australie.
Marc Márquez l'a clamé haut et fort, il n'a fait que se battre en course à la régulière avec un concurrent qui, excédé, l'a sorti de la trajectoire avant de lui donner un coup avec sa jambe sur son levier de frein avant. Un geste volontaire qui l'a fait chuter.
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