Pour la FIM, le Moto GP doit s'ouvrir au Monde

C'est le voeu le plus cher du nouveau Président vénézuélien de la FIM, Vito Ippolito. Le Moto GP de demain devra se conjuguer avec la globalisation et arpenter des contrées qu'il ne connaît pas encore. Et il s'attellera à donner les moyens aux pilotes des pays émergents de s'aligner sur la grille de départ. La conviction est telle que l'on peut parler, à l'entame de cette nouvelle année, d'une véritable résolution fédérale.

La compétition devra s'établir en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud. Et pour bien faire, des pilotes en surgiront. La FIM donnera les structures pour ce faire. Economiquement, ça tient la route ; les nouveaux marchés ne peuvent qu'être favorablement considérés par le Moto GP.

D'un autre côté, on sent comme une évolution à l'identique d'une Formule 1 qui déserte le Vieux Continent et sa législation restrictive en matière de promotion du tabac. Les budgets, c'est la cas de le dire, partent en fumée, et le risque est de voir les circuits européens se retrouver orphelins. C'est aussi tout l'enjeu de cette évolution annoncée.