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Premier bilan du stationnement payant des deux-roues

Dans Moto / Pratique

Lucie de Castro

Depuis avril 2018, le stationnement pour les deux-roues motorisés est devenu payant dans les communes de Vincennes et de Charenton-le-Pont, en banlieue parisienne. La décision, contestée au départ, commence à rentrer dans les mœurs et pourrait s’étendre.

Premier bilan du stationnement payant des deux-roues

Limiter les stationnements gênants sur les trottoirs et avoir plus d’équité avec les automobilistes, voilà comment Vincennes et Charenton-le-Pont ont justifié la mise en place du stationnement payant pour les deux-roues motorisés. Ces municipalités sont les premières à avoir sauté le pas, depuis que le stationnement payant est devenu une compétence des collectivités locales, en janvier 2018.

Un tarif de 1,50 € pour deux heures

Considérant qu’un deux-roues prend trois fois moins de place qu’une voiture, le tarif a été abaissé à 1,50 € les deux heures, au lieu de 4 € pour les voitures (soit un facteur de réduction de 2,66 en réalité). Les résidents bénéficient de tarifs préférentiels allant jusqu’à un forfait annuel à 75 euros.

Charlotte Libert-Albanel, maire (UDI) de Vincennes, a indiqué : « Les amendes n’ont rapporté pour l’instant que 40 000 euros », et « les deux-roues ne représentent que 17 % des forfaits post-stationnement. » Sous-entendu, ce n’est pas pour l’argent que cette mesure a été mise en place, mais bien pour la responsabilisation des conducteurs de deux-roues. Pour le moment, 850 places ont été aménagées à Vincennes - pour un peu plus de 800 abonnés – et 500 à Charenton-le-Pont – pour 527 abonnés.

Côté usagers, c’est la résignation. « C’est comme ça maintenant, je ne vais pas déménager. Mais ce serait bien qu’en parallèle, ils développent les transports publics », témoigne Sybille à un journaliste de 20 Minutes. Et l’irritation : « Parfois, il faut tourner pendant des heures pour en trouver une. Dans ce cas, je me gare où je peux, au risque de prendre une prune [de 17 euros] », peste une motarde, auprès de 20 minutes toujours. Avant d’ajouter : « Je travaille à Paris. Si la ville se met à faire la même chose, ce ne sera plus tenable financièrement de payer les deux abonnements. »

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Vers une extension du dispositif ?

À ce propos, Charlotte Libert-Albanel fait savoir que : « Je suis régulièrement contactée par les édiles d’autres villes qui me demandent comment nous avons mis cela en place ». L’idée a déjà été défendue par Christophe Najdovski, adjoint aux transports de la mairie de Paris, laissant présager une application sur Paris lors de la prochaine mandature. Jean-Marc Belotti, président de la Fédération française des motards en colère (FFMC), est vent debout : « C’est le contraire du bon sens, les deux-roues permettent de désengorger les voies de circulation et donc de polluer moins. Ils prennent moins de place en ville également. Beaucoup vont retourner vers la voiture ».

Une réussite pour les municipalités. Une tannée pour les conducteurs de scooter et motos. Le dispositif du stationnement payant pour les deux-roues à Vincennes et Charenton-le-Pont, rencontre un certain succès d’après les chiffres. 850 places ont été aménagées à Vincennes - pour un peu plus de 800 abonnés – et 500 emplacements à Charenton-le-Pont – pour 527 abonnés. Dans la réalité, les personnes qui ont un abonnement, ne l’ont souscrit que par peur des amendes.

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