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Sécurité routière : les éthylotests en pénurie. Et maintenant polluants?

Dans Moto / Pratique

Pauline Rachwal

Sécurité routière : les éthylotests en pénurie. Et maintenant polluants?

Beaucoup d'entre vous sont sûrement déjà en galère pour trouver les fameux éthylotests obligatoires depuis le 1er juillet dans tous les véhicules. Les fabricants ont sous estimé la demande et peinent à suivre pour fournir les 36 millions d'usagers. De plus l'association Robin des Bois dénonce la quantité de chrome VI contenu dans les tubes, substance classée Cancérogène.


Depuis l'annonce des éthylotests obligatoires, ces derniers se forgent de plus en plus une mauvaise réputation. Du lobbyisme à peine dissimulé, à l'inutilité au final pour la prévention ou encore le fait qu'ils deviennent inexploitables dès qu'ils sont soumis à de fortes températures, ces bouts de plastique prennent en plus sur leurs dos la qualité de pollueur.


En effet, les éthylotests contiendraient 1 gramme de chrome VI. La fabrication de 30 millions appareils dégagerait donc plus de 30 tonnes de Chrome IV (contre 622 kg rejet dans l'eau en France l'année dernière). Et comme ils se doivent d'être renouvelés tous les deux ans, il faudra trouver une solution de recyclage inexistante pour le moment.


De leur côté le fabricant nie une telle contenance de Chrome IV dans ses produits. Il ramène le chiffre à 0,002 gr par unité (donc 60 kilos). Il estime que l'ONG se trompe en expliquant que leurs réactifs mélangés au Chrome IV auraient la faculté de se « transformer » en Chrome III qui lui à moins d'impact environnemental et sur la sante. De plus « La faible quantité de polluant par produit peut devenir globalement importante si le nombre de produit explose. Par ailleurs, les éthylotests sont des produits qui se périment rapidement et qui sont facilement disséminés » estiment Contralco.


Quelque soit la justification, il n'en reste pas moins que les produits chimiques utilisés sont polluants et qu'il faudrait un traitement spécifique. La aussi, la société Contralco répond : « Pour mettre en place une filière Rep, il faut évaluer les coûts de concentration et de collecte. Ce qui fonctionne pour la filière des piles et accumulateur n'est pas évident pour les éthylotests car les volumes en jeu ne sont pas comparables".

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En attendant, que les usagers de la route qui n'ont toujours pas d'éthylotests ne s'affolent pas. Le gouvernement a accordé un sursis jusqu'au 1 er novembre. L'absence de l'objet dans votre véhicule ne sera pas soumise à une amende. Et pour rappel, il faut 75 cents pas plus ! Inutile donc de vous ruiner via des entreprises peut scrupuleuses qui font des offres jusqu'à 5 euros.


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